Ferveur, piété et mélodie suave avec le «Panis Angelicus» de César Franck, suivis d’un texte de Stradella dans la même veine d’inspiration où prière et élévation spirituelle prédominent. Plus vivante et enlevée est la partition de Boncini cédant vite la place à une œuvre à l’écriture élégante et à l’esprit d’un badinage à l’italienne de la Renaissance mais sans effets marquants de Scarlatti. Légerté, rire perlé, gaieté spontanée et grâce aérienne avec un air de Mozart tiré du malicieux «Noces de Figaro». «Partir c’est toujours mourir un peu...» de Monti fut un authentique moment d’émotion tant la tendresse du chant et la douceur des paroles étaient dissolvantes... Les trois «canzonettas» napolitaines ont jeté du baume sur les cœurs tant l’amour y fleurit avec chaleur et lyrisme. L’air de Martha de Flotow est une mélodie aux modulations chargées d’une tristesse contenue. Après la prestation en solo au piano d’Oussama Rahbani, les étoiles de la «Tosca» de Puccini ont brillé de mille feux et le rire étouffé et cassé du «Paillasse» de Leoncavallo a résonné tel le chant d’amour brisé d’un trouvère contemporain...
Voilà des jeunes bourrés de talent et dont l’amitié et la complicité sur scène font plaisir à voir et surtout à écouter...
E.D.
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