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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Wakim accuse Hariri d'exécuter une politique étrangère (photo)

Le député Najah Wakim a tiré une fois de plus à boulets rouges sur le gouvernement et sur son chef en particulier, accusant celui-ci d’avoir mené le pays à la faillite, d’œuvrer en vue d’une «privatisation totale» du secteur public et d’exécuter une «politique étrangère» au Liban.
Lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’Assemblée nationale, M. Wakim a estimé que le pays se trouve désormais dans «l’abîme» et «non plus au bord du gouffre». Il a en outre critiqué le plan de redressement dans la mesure où «les créanciers peuvent mettre la main sur les biens de l’Etat, et sur une partie de l’or». «Ce plan ne règle pas le problème du gaspillage», a-t-il dit, avant de réclamer la démission du gouvernement, car, selon lui, «la solution n’est pas économique mais politique».
Le député a en outre affirmé que «le service de la dette constituera en 1998 30% des recettes du Trésor malgré le train de réformes prévu dans le plan de redressement».
Accusant le premier ministre Rafic Hariri d’exécuter «une politique dictée de l’extérieur», M. Wakim a déclaré: «S’il s’agissait d’un problème purement interne, les nombreuses protestations émanant du peuple, des syndicats, des députés et des hommes politiques auraient abouti au redressement de la situation et au renversement du gouvernement».
D’autre part, reprochant au chef du gouvernement de vouloir privatiser le secteur public, le député Wakim a affirmé: «La «Republic National Bank of New-York» est l’une des cibles des investissements israéliens à l’étranger. Edmond Safra préside cette banque (...) qui possède elle-même deux banques en Israël dont l’une est la cinquième du pays». M. Wakim a indiqué que la banque américaine susmentionnée a acheté le «Crédit libanais» alors que son capital est essentiellement israélien. Et d’interroger le chef du gouvernement: «M. Hariri a-t-il, oui ou non, ouvert un compte de 100 millions de dollars à la «Republic National Bank of New-York» le 16 janvier 1996? Ce même établissement n’a-t-il pas acheté la banque du «Crédit Libanais»?
En conclusion, le député Wakim a réclamé un débat parlementaire sur «la catastrophe économique et financière actuelle» ainsi qu’une séance parlementaire consacrée aux questions et interpellations présentées par les députés.
Le député Najah Wakim a tiré une fois de plus à boulets rouges sur le gouvernement et sur son chef en particulier, accusant celui-ci d’avoir mené le pays à la faillite, d’œuvrer en vue d’une «privatisation totale» du secteur public et d’exécuter une «politique étrangère» au Liban.Lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’Assemblée nationale, M....