Le délégué du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Liban, Jean-Claude Frésard, a été reçu hier par le premier ministre Rafic Hariri pour évoquer un possible échange de corps et de prisonniers entre Israël et le Liban.
M. Frésard a confirmé à l’AFP la tenue de cette réunion sans fournir de détail sur son entretien, le dixième en trois mois sur ce dossier avec M. Hariri, qu’il doit à nouveau rencontrer demain jeudi.
Les négociations portent sur la restitution à Israël de restes de douze soldats, tués le 5 septembre lors d’un débarquement raté à Ansariyé, au Liban-Sud.
Le chef de l’Armée du Liban-Sud a pour sa part déclaré qu’il avait interrompu, à la demande d’Israël, au lendemain de l’incident d’Ansariyé, les visites du CICR et des parents des détenus à la prison de Khiam, dans la zone occupée.
Environ 150 Libanais sont incarcérés sans procès, certains depuis plus de dix ans, dans le centre de détention de Khiam, ouvert en 1985 et que le CICR a été autorisé à visiter pour la première fois en octobre 1995.
Le général Lahd a dit espérer que cette situation ne dure pas plus de «quelques semaines», sans toutefois exclure un délai plus long dans le cas où les tractations pour un éventuel échange viendraient à piétiner.
Depuis la fermeture aux visites de Khiam, des dizaines de parents de détenus, essentiellement des femmes, manifestent tous les jeudis matins devant le siège du CICR à Beyrouth.
M. Frésard a confirmé à l’AFP la tenue de cette réunion sans fournir de détail sur son entretien, le dixième en trois mois sur ce dossier avec M. Hariri, qu’il doit à nouveau rencontrer demain jeudi.
Les négociations portent sur la restitution à Israël de restes de douze soldats, tués le 5 septembre lors d’un débarquement raté à Ansariyé, au Liban-Sud.
Le chef de l’Armée du Liban-Sud a pour sa part déclaré qu’il avait interrompu, à la demande d’Israël, au lendemain de l’incident d’Ansariyé, les visites du CICR et des parents des détenus à la prison de Khiam, dans la zone occupée.
Environ 150 Libanais sont incarcérés sans procès, certains depuis plus de dix ans, dans le centre de détention de Khiam, ouvert en 1985 et que le CICR a été autorisé à visiter pour la première fois en octobre 1995.
Le général Lahd a dit espérer que cette situation ne dure pas plus de «quelques semaines», sans toutefois exclure un délai plus long dans le cas où les tractations pour un éventuel échange viendraient à piétiner.
Depuis la fermeture aux visites de Khiam, des dizaines de parents de détenus, essentiellement des femmes, manifestent tous les jeudis matins devant le siège du CICR à Beyrouth.
Le délégué du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Liban, Jean-Claude Frésard, a été reçu hier par le premier ministre Rafic Hariri pour évoquer un possible échange de corps et de prisonniers entre Israël et le Liban.M. Frésard a confirmé à l’AFP la tenue de cette réunion sans fournir de détail sur son entretien, le dixième en trois mois sur ce dossier...
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