La Première libanaise, Mme Mona Hraoui, s’est déclarée confiante hier dans la capacité de la justice libanaise de faire toute la lumière sur la mort de Nathalie Debbas, décédée au collège Notre-Dame de Jamhour, le 6 novembre dernier.
L’épouse du président de la République a évoqué à cette occasion les agressions dont est victime l’enfant au Liban «quel que soit l’agresseur». Et de poursuivre: «La société libanaise est appelée une fois de plus à lutter» contre ces «crimes qui visent de temps à autre l’enfance innocente». «Nous sommes tous appelés à adopter une position responsable qui dépasse le cadre des condamnations et des dénonciations. Des démarches concrètes s’imposent en effet pour mettre fin à la tragédie de l’enfant au Liban», a ajouté Mme Hraoui.
Elle a en outre demandé à toutes les organisations civiles concernées par la protection de l’enfant, de la femme et de l’homme en général, de «collaborer avec les autorités officielles en vue de défendre la famille et les enfants en particulier».
La Première libanaise a affirmé en conclusion que la justice et les services de sécurité «ne manifesteront aucune indulgence à l’égard des auteurs de crimes contre l’enfance et l’humanité au Liban. Nul ne pourra protéger ces sauvages qui croient pouvoir se repaître impunément du sang de leurs victimes».
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