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Actualités - CHRONOLOGIE

L'UE tente d'organiser une rencontre Chareh-Lévy

L’Union européenne a des idées «précises» sur le volet syro-israélien du processus de paix: arrivé hier à Damas venant de Jérusalem, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jacques Poos, qui est également président en exercice du Conseil des ministres de l’UE, a toutefois reconnu qu’il est «difficile d’avoir des idées nouvelles, car toutes les solutions ont déjà été examinées».
M. Poos, qui devait rencontrer ultérieurement son homologue syrien Farouk el-Chareh, a précisé à cet égard que les «idées» dont il était porteur étaient susceptibles de permettre une relance de la négociation entre les deux parties, gelée depuis février 1996. Il a jugé «possible de faire quelque chose, s’il y a une bonne volonté du gouvernement syrien». «Nous allons tester certaines idées lors de nos entretiens», a-t-il dit.
«Je peux dire que le gouvernement israélien est prêt à reprendre les pourparlers sans condition», a-t-il indiqué, en soulignant toutefois qu’il n’était pas porteur de message écrit des dirigeants israéliens qu’il a rencontrés mercredi.
Au cours d’une conférence de presse, M. Poos a précisé sa pensée, indiquant qu’il œuvrait pour une rencontre entre les ministres syrien et israélien des Affaires étrangères «qui tiendrait compte de tout ce qui a été discuté auparavant».
M. Poos, accompagné de l’envoyé spécial de l’UE dans la région Miguel Angel Moratinos, a été accueilli à l’aéroport par le chef de la diplomatie syrienne. Les entretiens à Damas doivent porter également sur l’accord de partenariat Syrie-UE dont les négociations formelles devraient commencer prochainement. Après M. Chareh, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a été reçu par le président Hafez el-Assad. L’entretien s’est déroulé en présence de MM. Moratinos et Chareh.
La tournée de la délégation européenne a pour but de relancer le rôle de l’Union européenne, aux côtés des Etats-Unis, dans le processus de paix israélo-arabe bloqué depuis plusieurs mois.
M. Poos s’est déjà rendu en Egypte, en Jordanie, en Israël et à Gaza. Il doit achever sa tournée au Liban.

Processus de paix et
partenariat Liban-UE

A Beyrouth, où la délégation de l’Union européenne est attendue aujourd’hui, les entretiens porteront essentiellement sur le processus de paix et les négociations en cours sur un accord de partenariat entre le Liban et l’UE.
MM. Poos et Moratinos, ainsi que les autres membres de la délégation seront reçus par le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz puis par le chef de l’Etat Elias Hraoui.
Les responsables libanais devront notamment, à cette occasion, réaffirmer à leurs interlocuteurs européens leur attachement à un rôle actif de l’Europe dans la relance du processus de paix.
Sur la question du partenariat Liban-UE, les discussions devront se concentrer sur les moyens de sortir du blocage actuel des négociations.
De source diplomatique, on a rappelé les principaux obstacles à la signature d’un tel accord, touchant en premier lieu aux questions agricoles et aux tarifs douaniers.
Les recettes douanières constituant la principale recette du Trésor libanais, on voit mal en effet comment, dans le contexte économique et social actuel, où le gouvernement est dans l’incapacité de trouver d’autres sources de revenus, notamment fiscales, le Liban pourrait s’engager dans un partenariat qui impose un abaissement progressif des tarifs de douane.
L’Union européenne a des idées «précises» sur le volet syro-israélien du processus de paix: arrivé hier à Damas venant de Jérusalem, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jacques Poos, qui est également président en exercice du Conseil des ministres de l’UE, a toutefois reconnu qu’il est «difficile d’avoir des idées nouvelles, car toutes les...