Le but de ce programme est d’apprendre à l’enfant à apprécier l’arbre, et à travers lui, à lui apprendre non seulement la valeur de l’environnement et de forêts (moins de 7% du territoire) mais aussi de l’agriculture, à l’heure où l’exode rural est une réalité quotidienne. Le comité espère ainsi que plus de 100.000 pousses seront plantées chaque année, pour aider au maintien de ce qui reste des forêts du Liban, vu les incendies qui les ravagent chaque année. Il désire aussi contribuer à changer le regard de la société envers l’agriculture pour essayer de fixer les ruraux dans les campagnes et combattre la désertification. Ces pépinières constitueront également un exemple à copier dans les villages pour que chaque région contribue à la protection de ses richesses naturelles.
Le plus important étant de garantir la survie des arbres plantés, les professeurs en charge ainsi que les élèves doivent procéder correctement. Les enseignants ont ainsi eu droit à un week-end d’apprentissage. Le premier jour, ils ont été conduits dans une des régions du Liban les plus défavorisées et atteinte de désertification. Ceci pour qu’ils puissent voir par eux-mêmes l’importance de l’environnement par rapport au monde rural. Une journée de conférences données par plusieurs ingénieurs agronomes a suivi. Elle a permis de leur présenter toutes les informations nécessaires au bon déroulement des opérations (collecte des graines...) et à la survie des arbres. Des travaux pratiques s’ensuivirent et chaque professeur a planté des graines de ses propres mains. Ce séminaire a été réalisé avec la collaboration de l’Office national des forêts de France, l’aide du ministère de l’Agriculture et la participation de représentants de 25 écoles et 4 associations rurales. Quant aux enfants, divisés en deux catégories d’âge, des livrets illustrés et attrayants leur apprennent comment s’y prendre en s’amusant.
Ce programme ayant suscité l’enthousiasme de nombreux responsables et enseignants, il est à souhaiter que les ministères concernés pourront assurer sa continuité pour qu’il porte ses fruits et que les enfants soient les bonnes graines qui rendront au Liban ses forêts d’antan.
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