Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Arslan opposé à la procédure prévue

Les réactions hostiles au projet de nominations dans une grande partie des municipalités se poursuivent. A l’instar de nombreux députés qui estiment que le projet de loi risque d’être invalidé par le Conseil constitutionnel au cas où il serait voté dans sa forme actuelle, le ministre des Emigrés Talal Arslan, également député d’Aley, a mis en garde contre l’adoption du projet d’amendement de loi sur les municipales présenté par le gouvernement.
«Nous sommes opposés, dans le principe, aux nominations au sein des conseils municipaux parce qu’elles sont en contradiction avec le principe de la démocratie: les nominations empêchent les électeurs de choisir leurs représentants locaux», a déclaré M. Arslan.
Le ministre a jugé difficile que la nouvelle loi sur les municipales soit appliquée au cas où elle serait votée dans sa forme actuelle. «Son application se heurtera au Conseil constitutionnel», qui pourrait être saisi d’un recours en invalidation du texte, a-t-il dit.

Le Bloc national:
le principe de l’élection intangible

Pour sa part, le Bloc national a mis l’accent sur la nécessité «d’adopter le principe de l’élection comme seul moyen pour choisir les membres des conseils municipaux et les moukhtars, Ce principe étant le fondement du régime démocratique, garant de l’unité nationale, et sur lequel se fondent les Libanais pour exercer leurs libertés et leurs droits».

Préserver l’union
nationale

A l’issue de sa réunion hebdomadaire tenue hier sous la présidence de M. Antoine Cherfane et en présence du président du conseil du parti, M. Sélim Salhab, et du secrétaire général, M. Ibrahim Estéphan, le comité exécutif du Bloc national a rejeté catégoriquement «le principe de la désignation du tiers des membres des conseils municipaux qui porte atteinte à l’union nationale, qu’on tente de miner en consacrant l’autorité de la majorité du nombre soudée par une attitude confessionnelle et sectaire».

Il a réaffirmé son «rejet de toute hégémonie et de toute désignation afin de préserver les libertés et les droits politiques du peuple, seul maître de sa destinée».
Les réactions hostiles au projet de nominations dans une grande partie des municipalités se poursuivent. A l’instar de nombreux députés qui estiment que le projet de loi risque d’être invalidé par le Conseil constitutionnel au cas où il serait voté dans sa forme actuelle, le ministre des Emigrés Talal Arslan, également député d’Aley, a mis en garde contre l’adoption...