Un reportage télévisé sur le melting pot en gestation au Liban: un Sri Lankais dans un école libanaise; voilà qui est insolite.
Mais il y a plus important: dans un arabe parfait, l’enfant affirme être tout à fait intégré et heureux dans son milieu.
Dieu seul sait pourtant le dur traitement qu’infligent nombre de familles libanaises à cette main-d’œuvre étrangère souvent résignée à son sort.
Libre évidemment à la société de les rejeter ou de les accepter; et nous sommes aujourd’hui confrontés au grand défi qu’est le respect de l’autre. Visiblement, il nous reste donc beaucoup à apprendre de ces enfants qui ne font pas la différence entre un noir et un blanc, un fils de domestique ou de notable.
Le Liban est, dit-on, une terre d’asile. Les adultes prendront-ils donc pour une fois exemple sur leur progéniture en se montrant dignes de leur longue tradition de tolérance?
José JAMHOURI
Les plus commentés
Derrière la visite de Walid Boukhari à Meerab
Le Hamas accepte une proposition de cessez-le-feu qataro-égyptienne, Israël la juge "adoucie et inacceptable" : jour 213 de la guerre de Gaza
À Meis el-Jabal, « quatre innocents ont été tués » par une frappe israélienne