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Actualités - CHRONOLOGIE

Redéploiement en Cisjordanie : Netanyahu plus intransigeant que jamais Le premier ministre exige des mesures efficaces contre le terrorisme



LE PREMIER MINISTRE EXIGE DES «MESURES EFFICACES» CONTRE LE TERRORISME


Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réitéré hier son refus de procéder à un redéploiement militaire en Cisjordanie tant qu’il n’aura pas obtenu l’assurance que l’Autorité palestinienne lutte efficacement contre le terrorisme.

«Il n’y aura pas de retrait territorial sans l’assurance que l’Autorité palestinienne lutte contre le terrorisme, comme elle s’y est engagée», a déclaré M. Netanyahu lors d’une interview à la télévision israélienne.
Israël n’a encore accompli aucun des redéploiements militaires prévus par les accords de Hébron signés en janvier. Ces retraits devaient se dérouler en trois étapes et s’achever au plus tard à la mi-1998.
M. Netanyahu a par ailleurs affirmé son intention de «parvenir à un accord sur le statut final» des territoires palestiniens «dans l’année» ou du moins d’avancer «substantiellement dans les négociations avec les Palestiniens».
Dans le cadre de ce règlement final, l’Etat hébreu doit conserver des «zones de sécurité larges et continues» qui sont «nécessaires à la défense d’Israël», a-t-il expliqué.
Un tel accord sur le statut final «est synonyme de paix» et doit «obtenir l’adhésion de la majorité des Israéliens», a-t-il estimé.
Selon un plan présenté en juin par M. Netanyahu, Israël garderait le contrôle de 50 à 60% du territoire de la Cisjordanie, à savoir toute la vallée du Jourdain, les régions autour de Jérusalem et Bethléem ainsi que d’autres régions situées le long de la frontière séparant la Cisjordanie et le territoire israélien.
Ce plan prévoit aussi de conserver sous contrôle israélien les principales routes de la Cisjordanie et les ressources en eau. La plupart des colonies juives resteraient en place.
Les Palestiniens réclament le transfert à l’Autorité autonome de 90% de la Cisjordanie.
Le premier redéploiement, prévu en mars, n’avait pas eu lieu parce que les Palestiniens, qui critiquaient son ampleur trop restreinte, l’avaient refusé.
Israël a ensuite refusé de procéder à un nouveau retrait de ses troupes de Cisjordanie le 7 septembre comme l’exigeait l’Autorité palestinienne, affirmant que cette date ne figurait pas dans les accords conclus au début de l’année sur le retrait partiel de l’armée israélienne de la ville de Hébron en Cisjordanie.
L’Autorité autonome contrôle actuellement 3% de la Cisjordanie et 60% de la bande de Gaza. Israël contrôle toujours entièrement 70% des territoires palestiniens, le reste étant sous contrôle mixte (sécurité pour Israël, administration civile pour les Palestiniens).
l Une large majorité d’Israéliens ne font pas confiance aux décisions du premier ministre en matière de sécurité, selon un sondage rendu public hier soir par la télévision israélienne.
Le sondage, réalisé par l’institut Mina Tsemer, indique que 63% des Israéliens ne font pas confiance à M. Netanyahu, contre 33% qui continuent à lui manifester leur soutien.
M. Netanyahu a été vivement critiqué par l’opposition et la presse après l’échec des services israéliens (Mossad) qui ont tenté d’assassiner le chef du bureau politique du Mouvement de la résistance islamique (Hamas) Khaled Mechaal le 25 septembre à Amman.
En échange de la libération par la Jordanie des agents du Mossad arrêtés dans cette affaire, Israël a dû relâcher le guide spirituel du Hamas, cheikh Ahmed Yassine, et une trentaine d’autres prisonniers palestiniens et jordaniens.
Le sondage a été effectué auprès d’un échantillon de 500 personnes, représentatif de la population juive, avec une marge d’erreur de 4,5%. (AFP)


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