Après avoir exprimé des doutes quant à la possibilité de ramener le déficit budgétaire à 37,5% en 1998, le député s’est interrogé sur le point de savoir comment le gouvernement s’y prendra pour ramener le déficit à cette proportion. «A-t-il prévu un plan déterminé, ou s’agit-il d’une décision prise arbitrairement et fondée sur des critères politiques personnels»? M. Beydoun a souligné la nécessité qu’un plan général de lutte contre le déficit soit élaboré, estimant que «les Libanais veulent savoir comment ce déficit sera géré au cours des prochaines années avant de payer de nouvelles taxes».
Partant, a-t-il poursuivi, la commission des Finances compte étudier le projet de budget «en tant que texte reflétant une politique générale et non pas en tant qu’un ensemble de chiffres représentant des sommes à dépenser». Il a souligné que le Parlement n’a jamais voté un crédit supplémentaire au budget, accusant le gouvernement de «multiplier ses dépenses par le biais d’avances du Trésor anticonstitutionnelles et illégales».
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