Elle a réaffirmé «son engagement à soutenir le droit de la population à une vie digne en se réservant le droit d’agir dans le cadre des règlements et lois en vigueur en vue de réaliser ses objectifs».
Dans ce prolongement, la centrale syndicale a mis l’accent sur «sa volonté d’éviter au pays tout remous dans les circonstances actuelles», en allusion à sa décision de recourir à une grève pour protester contre les surtaxes préconisées par l’annexe No 9 du projet du budget.
A l’issue d’une réunion de son conseil exécutif, la CGTL a réaffirmé «la nécessité d’établir un dialogue sérieux au sujet des dossiers à caractère socio-économique dans le cadre du Conseil supérieur économique et social afin d’éviter que l’Etat ne poursuive sa politique fiscale improvisée qui affecte les classes sociales les plus démunies».
Elle a par ailleurs mis l’accent sur l’importance d’appliquer le principe de l’équité dans la répartition des impôts à travers l’adoption du système de l’impôt ascendant.
La centrale syndicale a déploré la méthode de comptabilisation des impôts et des proportions des taxes prévues par l’annexe No 9. «Une telle comptabilisation prouve que le gouvernement n’a pas adopté le principe de l’impôt ascendant».
Il a condamné le fait que l’annexe No 9 n’ait pas prévu de révision des exemptions fiscales dont jouissent les responsables rejetant par ailleurs les propositions concernant notamment l’augmentation des taxes mécaniques, la majoration des droits d’inscription à l’Université libanaise et l’extension de la durée de la concession accordée aux sociétés en charge du téléphone cellulaire à cinquante ans.
La CGTL a enfin exigé sa participation aux réunions de la commission parlementaire des Finances et du Budget.
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