«En vertu de quelle doctrine religieuse ou temporelle se permet-il (le père Nemr) de parler de chantage dans le dossier des populations déplacées, alors que lui-même avait utilisé sa position pour exercer un chantage moral et matériel afin que sa famille obtienne à Deir Dourit (Chouf) dix indemnisations pour seulement trois maisons», a affirmé ce responsable sous couvert de l’anonymat.
Répondant aux affirmations du père Nemr, selon lequel les indemnisations avaient été stoppées à Deir Dourit, le responsable a déclaré: «Tout le monde sait que cela n’aurait pas eu lieu sans les protestations des habitants du village contre le fait qu’il a lui-même accaparé la plus grande partie des indemnités octroyées au cours de la première phase. Le résultat en fut la cessation des paiements, en attendant que le problème né du comportement du respectable abbé soit réglé».
Le responsable du ministère s’est dit assuré qu’il n’y aura pas de «mise au point» du père Nemr. «Quelle mise au point pourrait être avancée par un homme qui a exploité sa position pour faire du chantage et court-circuiter tout le monde afin de mettre la main sur la plus grande partie d’une aide destinée à des gens qui en ont réellement besoin?» s’est interrogé le responsable, qui a affirmé que le ministère «ne se laissera pas prendre au jeu de la polémique voulue par certains».
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