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Actualités - CHRONOLOGIE

Poursuivant sa visite officielle à Bucarest Berry plaide pour un accroissement des investissements Liban-Roumanie

Le président de l’Assemblée nationale, M. Nabih Berry, a poursuivi hier sa visite officielle à Bucarest, réitérant une fois de plus, à l’occasion d’une réunion avec le président du Sénat roumain, la nécessité de promouvoir la coopération et les échanges économiques entre les deux pays.
«Il faut à tout prix augmenter le volume des investissements entre le Liban et la Roumanie. Il n’est pas permis que le montant de ces investissements ne dépasse pas les cent millions de dollars», a-t-il déclaré à ce sujet.
De son côté, le président du Sénat roumain a souhaité que son pays «contribue effectivement à la reconstruction du Liban. Nous sommes tout à fait disposés, en outre, à recevoir les hommes d’affaires et les investisseurs libanais et à leur offrir toutes les facilités qui les arrangent», a-t-il ajouté, tout en faisant état de l’existence de «certains obstacles et problèmes». «Il nous incombe d’y trouver des solutions concrètes pour améliorer de manière substantielle les relations économiques bilatérales», a affirmé le responsable roumain.

Avec les
commissions des AE

M. Berry s’est rendu par la suite au siège du Parlement roumain où l’ont accueilli les présidents et membres des deux Commissions parlementaire et sénatoriale des Affaires étrangères.
Prenant la parole à cette occasion, M. Berry a notamment déclaré: «Nous pensons confier la réalisation d’un grand nombre de projets aux Roumains, comme l’irrigation par les eaux de l’Oronte, la réhabilitation des raffineries de pétrole et des égoûts à Zahlé».
Sur un plan plus théorique, le chef du Législatif a lancé l’idée d’une collaboration plus effective entre «les Etats faibles», à l’instar de la Roumanie et du Liban. «Avons-nous profité dans le passé de notre coopération avec les Etats forts?» s’est-il interrogé, à ce propos.
L’un des sénateurs présents à la réunion a évoqué alors la politique étrangère du Liban, estimant que «si le Hezbollah n’existait pas, il n’y aurait pas eu d’agressions israéliennes». Il a poursuivi: «Le Liban était l’Eden du Proche-Orient. Mais il a été victime d’une guerre civile après avoir accueilli les réfugiés palestiniens. Un problème plus actuel encore se pose aujourd’hui: l’occupation du Liban par les forces syriennes. Cela signifie que le Liban ne jouit pas de son indépendance totale».
Le président Berry a répondu en rappelant notamment que le Hezbollah n’a pris naissance que bien après l’invasion israélienne du Liban, en 1978. «Le Hezbollah a été créé en 1984 car on estimait à cette époque que le mouvement Amal n’était pas assez extrémiste. Par conséquent, la résistance est le résultat de l’occupation et non la cause», a-t-il précisé avant de se demander: «Qui a donc envoyé les réfugiés palestiniens au Liban si ce n’est Israël?»
Concernant le rôle de la Syrie au Liban, M. Berry a rappelé que ce pays était intervenu en 1976, à la demande notamment du président Camille Chamoun, de Pierre Gemayel et de l’imam Moussa Sadr. «Aujourd’hui, a-t-il conclu, le Liban refuse le retrait des forces syriennes avant celui d’Israël. Dès que ce dernier évacuera notre pays, la question se posera de savoir pourquoi la Syrie n’en fait pas de même».
Prenant la parole, le président de la commission parlementaire des A.E. a précisé que les propos tenus par le sénateur n’engageaient que sa propre personne. Selon l’Agence nationale d’information, celui-ci s’en est offusqué, et s’est retiré de la réunion pour revenir quelques minutes plus tard. M. Berry a invité alors le sénateur à venir au Liban en même temps que le président du Sénat, «pour se rendre compte de la situation sur le terrain».
Vers 16h, le chef du Législatif a rencontré, avec la délégation qui l’accompagne, les membres du corps diplomatique arabe accrédités à Bucarest au domicile de l’ambassadeur du Liban, M. Emile Badrane.
La veille au soir, M. Berry avait été l’hôte à dîner de son homologue roumain.


Le président de l’Assemblée nationale, M. Nabih Berry, a poursuivi hier sa visite officielle à Bucarest, réitérant une fois de plus, à l’occasion d’une réunion avec le président du Sénat roumain, la nécessité de promouvoir la coopération et les échanges économiques entre les deux pays.«Il faut à tout prix augmenter le volume des investissements entre le Liban et...