Dans une déclaration qu’il a faite hier, M. Husseini a affirmé que «la présidence du Conseil, en tant qu’institution, en sortira renforcée, car la Constitution énonce clairement dans l’article 65 de la 5e partie, que la réunion du Conseil doit se tenir hebdomadairement, même si le président de la République n’est pas présent».
M. Husseini a tenu par ailleurs à réitérer son refus du projet de nouvelles taxes que le gouvernement envisage d’imposer à la population «en ces temps de forte crise économique», a-t-il précisé.
L’ancien président de la Chambre a également rappelé que «diverses mesures concernant la présidence du Conseil attendent toujours d’être prises, notamment la codification du statut interne de cette institution, ainsi qu’une formulation plus explicite des procès-verbaux des séances».
«Cette dernière mesure, prévu dans le document d’entente nationale, contribuera à limiter le caractère flou que revêtent souvent les décisions gouvernementales, aux yeux de l’opinion publique, et des ministres eux-mêmes comme, c’est le cas de nos jours», a conclu M. Husseini.
Les plus commentés
Don européen : qui dira quoi lors de la séance parlementaire du 15 mai ?
Le temps des engourdis
Bilan de sept mois de guerre : 1,5 milliard de dollars de dégâts et plus de 350 morts