Dans une déclaration qu’il a faite hier, le député Issam Farès s’est demandé «par quelle logique l’on impose au peuple de compenser les (pertes dues) aux infractions commises par l’administration?», soulignant que «tout le monde se demande où sont les organes de contrôle et où est le parquet financier?»
M. Farès a ensuite rejeté toute allusion à des «projets en faveur des régions déshéritées pour couvrir l’imposition de nouvelles taxes, étant donné que ces projets, qui intéressent le Akkar, Baalbeck, le Hermel et autres, relèvent du droit de ces régions». «Par conséquent, a-t-il ajouté, l’on ne peut faire assumer aux habitants de ces régions l’épreuve de la privation en même temps que celle de l’imposition d’impôts successifs pour les dédommager, sans compter que tous les citoyens, dans toutes les régions, ne sont plus en mesure de supporter un surplus de charges dans le contexte de la cherté et de l’anarchie dans la dépense des deniers publics».
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