Certains hommes d’affaires brésiliens, écœurés par la lenteur des réformes, viennent de trouver le moyen télégénique de faire passer leur message.
Les Brésiliens, grands consommateurs, de soap opera devant l’Eternel, ont eu le plaisir de découvrir la semaine dernière une nouvelle saga à l’eau de rose: Rodolfo aime Rafaela mais leur amour est impossible... la situation fiscale du pays fait planer de noirs nuages sur leur idylle de petit écran.
«Je ne peux pas t’épouser Rafaela», déclare Rodolfo au début du spot publicitaire. «Dis-moi pourquoi Rodolfo», le supplie Rafaela. «Mais à cause du déficit public bien sûr», rétorque le jeune homme avant de se lancer dans l’énoncé des problèmes fiscaux du Brésil.
«Nous avons essayé de diffuser des débats et des discussions sur le sujet mais les gens ne comprennent pas vraiment ce qui est en jeu, explique Carlos Batteste, membre de la Confédération nationale de L’Industrie. Nous avons donc opté pour un ton plus léger pour traiter d’un problème très sérieux».
Depuis deux ans, le gouvernement brésilien tente sans succès de faire passer un ensemble de réformes constitutionnelles de la fonction publique et de systèmes de retraite, qui devraient réduire le déficit public.
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