Souffre et meurs

Une parlementaire argentine du Parti péroniste (au pouvoir) a réclamé l’instauration de la peine de mort avec tortures préalables pour que les auteurs de crime violent réalisent ce qu’ont enduré leurs victimes.
«Fusiller les auteurs de crimes atroces ne suffit pas, parce qu’ils ne souffrent pas», a prétendu Norma Miralles à l’antenne d’une radio argentine.
L’élue a dit s’inspirer des pratiques en cours dans plusieurs pays asiatiques. «Là-bas, personne ne cambriole, personne ne vous dérange et la drogue n’existe pas parce que si on trouve de la drogue sur vous, on vous décapite», a-t-elle ajouté.
La peine de mort n’existe pas en Argentine, dont la capitale, Buenos Aires, est considérée comme la plus sûre des grandes villes latino-américaines.
Miralles reconnaît que la Congrès n’adoptera très certainement pas sa proposition de loi. Mais, mobilisant la démocratie de l’inconscient, elle affirme que «chacun, au plus profond de lui, est probablement d’accord avec (elle) mais personne ne le dira».