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Actualités - CHRONOLOGIE

Le président du groupe international s'est entretenu avec Berry et Boueiz Sullivan appelle à une activation du rôle du comité de surveillance (photos)

Le chef de la délégation américaine au comité de surveillance des accords d’avril 1996, Joseph Sullivan, qui assure actuellement la présidence du comité, a souligné hier à Beyrouth la nécessité d’«activer le rôle» de ce groupe et appelé tous les protagonistes à «réaffirmer leurs engagements à l’égard des accords conclus».

M. Sullivan, accompagné notamment de l’ambassadeur des Etats-Unis à Beyrouth Richard Jones, s’est rendu hier chez le chef du Parlement Nabih Berry ainsi qu’au palais Bustros, où il a rencontré le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz.
A l’issue de l’entretien avec M. Berry, M. Sullivan a indiqué dans une déclaration que le comité attendait de chacune des parties concernées au Liban-Sud qu’elles «réaffirment leurs engagements à l’égard des accords d’avril 1996, en leur nom propre et en celui des autres protagonistes avec lesquels ils coopèrent (allusion au Hezbollah et à l’Armée du Liban-Sud qui ne sont pas représentés directement au sein du groupe)».
Estimant qu’à la suite des derniers développements au Liban-Sud, les protagonistes «ont eu recours au comité afin d’éviter toute extension de la violence», M. Sullivan a souligné que le groupe faisait ses déclarations «publiquement et en toute clarté».
En réponse à une question au sujet des informations faisant état de chutes de bombes à fragmentation sur Nabatiyé lundi, M. Sullivan a indiqué n’avoir reçu aucun rapport officiel à ce sujet.

Au palais Bustros

Le responsable américain s’est par ailleurs entretenu durant près de deux heures avec M. Boueiz. Interrogé par la suite pour savoir s’il avait évoqué avec lui la question de Jezzine, M. Sullivan a répondu: «Nous avons examiné la situation dans son ensemble au Liban-Sud, mais il est inopportun pour moi de rentrer dans les détails de ces entretiens».
Qualifiant de «graves» les incidents des derniers jours dans la région, il a indiqué qu’il était soucieux de connaître directement le point de vue du gouvernement libanais en ce qui concerne «les moyens d’activer le rôle du comité».
«Je crois qu’il nous est possible d’améliorer le rendement» du groupe. «C’est notre devoir et il nous faudra être créatifs pour réaliser cela», a-t-il dit.
De sources proches du chef du gouvernement Rafic Hariri, on estime que le travail du comité de surveillance est «satisfaisant et n’a pas besoin d’une redéfinition de ses mécanismes».
Le chef de la délégation américaine au comité de surveillance des accords d’avril 1996, Joseph Sullivan, qui assure actuellement la présidence du comité, a souligné hier à Beyrouth la nécessité d’«activer le rôle» de ce groupe et appelé tous les protagonistes à «réaffirmer leurs engagements à l’égard des accords conclus».M. Sullivan, accompagné notamment de...