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Actualités - CHRONOLOGIE

L'autorité palestinienne appelle le Hamas à ne pas commettre d'attentats anti-israéliens (photo)

Yasser Arafat a lancé un appel à un sommet arabe le plus rapidement possible tout en pressant le Hamas de ne pas commettre d’attentats anti-israéliens, alors que la tension continue de monter dans les territoires palestiniens, notamment à Bethléem où l’on signalait en fin de journée sept manifestants blessés .
«Nous demandons la tenue d’un sommet arabe extraordinaire pour répondre aux événements et aux défis auxquels nous sommes confrontés et ce sommet devra discuter de l’avenir de Jérusalem», a déclaré le président de l’Autorité palestinienne, à l’issue d’une rencontre avec le président égyptien Hosni Moubarak à Bourj el-Arab, résidence d’été du Raïs, à 45 kilomètres à l’ouest d’Alexandrie.
A l’issue de l’entretien, M. Arafat a indiqué que quatre pays arabes allaient prochainement aider financièrement les Palestiniens, sans toutefois préciser le montant de cette aide.
Sur un autre plan, l’Autorité palestinienne a poursuivi le dialogue avec le Hamas et le Jihad islamique auxquels il a demandé de ne pas commettre d’attentats afin d’amener l’Etat hébreu à respecter ses engagements.
Cette demande a été formulée lors d’une réunion qui a groupé le secrétaire général de la présidence palestinienne Tayeb Abdel Rahim et des représentants du Hamas, du Jihad islamique, une autre organisation fondamentaliste, et de plusieurs formations d’opposition.
Les entretiens ont porté notamment sur «la façon dont l’opposition peut exprimer ses positions concernant les engagements de l’Autorité palestinienne».
Sur le terrain entre-temps, sept manifestants palestiniens ont été blessés lors d’affrontements avec l’armée israélienne dans la ville autonome de Bethléem (Cisjordanie).
Un d’eux a été sérieusement blessé, selon des témoins.
Les Palestiniens, qui protestaient contre le bouclage de la ville, ont été blessés par des balles caoutchoutées tirées par des soldats israéliens.
De jeunes Palestiniens ont jeté des pierres sur des soldats stationnés à Bethléem, à proximité d’un lieu saint juif. Les soldats ont riposté en lançant du gaz lacrymogène et en tirant des balles caoutchoutées.La police palestinienne est intervenue pour contraindre les jeunes manifestants à s’éloigner mais les affrontements se sont poursuivis quelques heures, selon les témoins.

«Netanyahu-Hitler»

A Gaza, quelque 2.000 Palestiniens ont manifesté contre le blocus israélien, en brandissant des affiches comparant Benjamin Netanyahu à Adolf Hitler.
Les Palestiniens, venus en bus de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, ont manifesté dans le centre-ville de Gaza, en brandissant des drapeaux palestiniens, des photos du président palestinien Yasser Arafat et d’autres dirigeants de l’OLP.
Ils brandissaient également des affiches portant les slogans: «Netanyahu est comme Hitler» et «Non au bouclage».
Les autorités locales de Rafah avaient organisé cette manifestation pour exprimer leur soutien à M. Arafat et à ses appels à la «fermeté» face au bouclage israélien imposé sur la bande de Gaza et la Cisjordanie depuis le double attentat-suicide de Jérusalem, le 30 juillet.
De son côté, l’armée israélienne a détruit deux habitations palestiniennes à Nahalin, provoquant la colère de plusieurs dizaines de jeunes gens qui ont jeté des pierres en direction des soldats, lesquels ont répliqué avec des gaz lacrymogènes et des balles caoutchoutées.
Dans le même temps, les autorités israéliennes rasaient deux autres maisons abritant 20 personnes à Jérusalem-Est, selon le centre de Jérusalem pour les médias, un institut de recherche palestinien.
En outre, Israël a démenti les accusations palestiniennes selon lesquelles les conseillers du premier ministre avaient dressé une liste d’hommes à abattre, dont Yasser Arafat et ses proches conseillers.
«C’est une simple provocation qui cherche à créer un effet de panique», a déclaré le conseiller de presse de M. Netanyahu, M. David Bar-Illan.
«L’objectif est de détourner l’attention et masquer la passivité de l’Autorité palestinienne face aux terroristes. Cette accusation veut faire oublier les images des accolades de M. Arafat avec des leaders terroristes», a-t-il ajouté.
Le maire de la ville palestinienne de Naplouse, M. Ghassan Chakaa, avait déclaré aux journalistes dimanche être en possession de «preuves irréfutables qu’Israël a formé des commandos de la mort pour assassiner de hauts responsables palestiniens».
En tête de liste, figurent les noms du président palestinien, de son conseiller Mahmoud Abbas, un de principaux architectes des accords d’Oslo en 1993, et Intissar Wazir, le ministre des Affaires sociales.
Mme Wazir est la veuve de Khalil Wazir (Abou Jihad), assassiné en 1988 à Tunis, dans un attentat commis par les services secrets israéliens.
Selon M. Chakaa, le ministre des Infrastructures nationales Ariel Sharon a évoqué cette idée lors d’une réunion du cabinet de sécurité, qui aurait approuvé cette proposition.
M. Bar-Illan a souligné qu’Israël s’est cependant «réservé le droit» d’envoyer des équipes dans les zones autonomes pour y arrêter des Palestiniens suspectés de planifier des attaques anti-israéliennes.
«Nous nous réservons le droit, comme le prévoient les accords d’Oslo, de poursuivre des terroristes sur toute la planète, et non seulement dans les territoires palestiniens», a-t-il ajouté.
Yasser Arafat a lancé un appel à un sommet arabe le plus rapidement possible tout en pressant le Hamas de ne pas commettre d’attentats anti-israéliens, alors que la tension continue de monter dans les territoires palestiniens, notamment à Bethléem où l’on signalait en fin de journée sept manifestants blessés .«Nous demandons la tenue d’un sommet arabe extraordinaire pour...