Après avoir exprimé ses condoléances aux parents des victimes tombées soit à Jezzine, soit à Saïda, le «Rassemblement national» a condamné tout genre d’opérations militaires visant les civils.
Le «Rassemblement», qui s’étonne du laxisme officiel «à l’origine de cette recrudescence de la violence», accuse le gouvernement libanais d’être «responsable pour beaucoup dans ce regain de violence qui se développe comme une traînée de poudre car il n’a pas assumé ses responsabilités en protégeant les habitants de Jezzine, ce qui a créé une série de réactions et de contre-réactions».
Le «Rassemblement» ne comprend pas que «Jezzine fasse l’objet de tractations et de surenchères et subisse la volonté de certains qui cherchent à l’inclure de force dans la nébuleuse des équilibres politiques régionaux».
«A entendre certains, on est en droit de se demander s’il est sage de pousser la région de Jezzine à subir les contre-effets de tous les tractations et équilibres régionaux du moment qu’elle n’est pas concernée par la résolution 425 décidée pour la zone de sécurité ou ce qui est communément appelé la bande frontalière», a poursuivi le communiqué du Rassemblement.
Terreur
psychologique
Et dans le même ordre d’idées, les auteurs du communiqué refusent toutes les attaques dirigées contre les dignitaires de Jezzine «qui ne cherchent qu’à protéger les leurs et à sauver leur terre».
«Pourquoi les responsables de Jezzine sont-ils critiqués avec une telle véhémence par des personnes qui n’ont pas la moindre qualité de le faire, d’autant plus que leur action ne met aucunement en danger la sécurité de l’Etat, ne menace pas la paix interne et ne remet aucunement en cause les acquis de qui que ce soit?» se sont demandé les membres du «Rassemblement».
«Ces critiques, ont-ils poursuivi, s’inscrivent dans une logique d’hégémonie qui ressemble fort à une terreur psychologique visant à imposer une unité de vues ridicule excluant par là toute idée de pluralisme national si enrichissant pour les différentes composantes du pays».
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