S’exprimant lors d’une conférence commémorant le souvenir de l’imam Sadr, le chef du Conseil supérieur chiite a affirmé que «le projet de résistance, tel que voulu par l’imam Sadr, n’était pas un projet politique interne qui se ferait au bénéfice des chiites du Liban. Les phalanges de la résistance n’ont jamais utilisé leurs armes à des fins miliciennes, au service d’un projet politique interne, pour faire pression sur le régime ou une communauté, ou obtenir un acquis politique quelconque», a déclaré cheikh Chamseddine. Selon lui, dans la pensée de l’imam Sadr, «la résistance armée devait servir et aider les orientations politiques et diplomatiques visant à libérer le territoire libanais», a-t-il précisé.
Par ailleurs, l’imam Chamseddine a demandé que la question sociale soit traitée «d’un point de vue global qui respecte tous les acquis obtenus jusqu’à présent, et d’abord, le plus précieux de tous, la stabilité et l’autorité de la loi». «La question sociale, a poursuivi le dignitaire chiite, doit être réglée loin des ruses et des voies retorses, et doit être abordée dans toutes ses dimensions, car elle ne se réduit pas à un problème régional ou touchant une communauté».
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