Après sa réunion hebdomadaire consacrée à l’évaluation de la campagne nationale, le collectif a fait paraître un communiqué remerciant «tous les citoyens qui se sont rendus (le 8 août) au Théâtre de Beyrouth faisant ainsi échec aux tentatives visant à torpiller le lancement de la campagne en faveur des élections».
Le collectif a qualifié de déplorable la situation des libertés publiques dans le pays. Il a par ailleurs adressé ses remerciements à la direction du Théâtre de Beyrouth «qui a résisté à toutes les pressions».
«Après les dizaines d’appels téléphoniques qu’il a reçus depuis le lancement de la campagne, indique le communiqué, le collectif tient à préciser que la pétition nationale continuera à circuler dans toutes les régions du pays jusqu’à l’organisation des élections municipales».
Soutien du
«Rassemblement
national»
Par ailleurs, le «Rassemblement national» (aouniste) a dénoncé «l’utilisation par le pouvoir des pressions et de la contrainte pour tenter d’empêcher le lancement de la campagne nationale en faveur des municipales».
Dans un communiqué publié hier, le rassemblement estime que la réaction des autorités «est une preuve des orientations antidémocratiques des gens du pouvoir et de leur éloignement des aspirations des Libanais».
«La signature d’une pétition à des fins pacifiques, ajoute le communiqué, n’a pas besoin d’une autorisation préalable, mais uniquement d’une notification transmise aux autorités compétentes. Aussi, le pouvoir n’a pas à autoriser ou à interdire l’organisation de ce rassemblement, sinon son intervention est considérée comme étant une atteinte aux libertés publiques».
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