Ce rapport évoque la situation des mouvements syndicaux dans une centaine de pays et une page entière (p. 135) est consacrée au Liban. La CISL affirme que l’année 1996 s’est caractérisée par une accentuation de la campagne gouvernementale dirigée contre le mouvement syndical libanais et retrace les événements qui ont accompagné les grèves et les manifestations organisées par la CGTL le 29 février et le 28 novembre 1996, ainsi que le sit-in du 4 avril de la même année. Le rapport souligne que 66 syndicalistes ont été arrêtés et le couvre-feu a été décrété, alors que le gouvernement refusait catégoriquement de reprendre le dialogue avec les syndicats.
La CISL dénonce aussi les amendements introduits à la loi du travail qui date de 1946.
Le rapport indique enfin que 150.000 fonctionnaires du secteur public au Liban n’ont pas le droit de former des syndicats, précisant toutefois que les enseignants et d’autres catégories de fonctionnaires ont pu créer malgré cela leurs propres syndicats.
La Confédération internationale des syndicats libres (CISL) basée à Bruxelles a dénoncé les atteintes aux libertés syndicales au Liban dans son rapport annuel dont une copie a été adressée à la Confédération générale des travailleurs au Liban présidée par M. Elias Abou-Rizk.Ce rapport évoque la situation des mouvements syndicaux dans une centaine de pays et une page...
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