«Nous aurions voulu un Etat séculier. Mais ils insistent pour qu’il soit confessionnel», a déclaré M. Frangié dans une allocution prononcée à Eddé (Batroun) à l’ouverture du festival du club culturel et sportif de cette localité. Il n’a pas précisé qui étaient ces «ils».
«Ils ont voulu que les postes et les fonctions soient distribués selon un procédé qui n’a rien de séculier. En conséquence, nous leur disons: tant qu’il s’agira de distributions et de calculs étriqués, nous insistons pour le respect de l’équilibre national, juste, conformément au document de l’entente (Taëf)», a-t-il dit.
«Nous ne sommes pas venus proclamer une révolte, bien que nous soyons aujourd’hui en pleine saison de désobéissance et de révolutions», a toutefois souligné M. Frangié, précisant qu’il avait des alliés «tant au sein du pouvoir que dans l’opposition».
Il a assuré que, lui et ses alliés, étaient «réunis au sein d’un courant politique national». «Nous approuvons et soutenons ce qui est positif (dans l’action du gouvernement) et nous nous opposons à tout ce que nous considérons comme des fautes», a-t-il poursuivi.
«Nous sommes présents sur la scène politique et sommes déterminés à toutes les occasions à protéger l’acquis national le plus important: la paix civile», a en outre lancé le ministre. «C’est un acquis dont nous nous prévalons fièrement devant le monde, maintenant que l’armée et toutes les autres forces de l’ordre actives au Liban ont prouvé que ce pays était sûr, stable et calme. La reconnaissance américaine vient confirmer un état de fait qui dure depuis des années», selon lui.
Les plus commentés
Derrière la visite de Walid Boukhari à Meerab
Le Hamas accepte une proposition de cessez-le-feu qataro-égyptienne, Israël la juge "adoucie et inacceptable" : jour 213 de la guerre de Gaza
À Meis el-Jabal, « quatre innocents ont été tués » par une frappe israélienne