La Syrie a exprimé hier son scepticisme à l’égard de la tournée prévue au Proche-Orient du coordinateur américain pour le processus de paix Dennis Ross et celle, qui pourrait la suivre, du secrétaire d’Etat Madeleine Albright.
«Les tournées prévues de M. Ross puis de Mme Albright n’influeront pas beaucoup sur les événements, parce qu’elles arrivent trop tard et que Washington adopte la politique intransigeante du gouvernement israélien« de Benjamin Netanyahu, a estimé le quotidien syrien, «Syria Times».
Selon «Syria Times», Mme Albright est le «secrétaire d’Etat américain le plus faible depuis deux décennies, et sa politique moyen-orientale est la plus confuse et la plus stérile».
Mme Albright, qui ne s’est jamais rendue au Proche-Orient depuis son entrée en fonction en janvier, envisage d’y effectuer un voyage fin août ou début septembre, a indiqué jeudi un responsable du département d’Etat sous couvert de l’anonymat.
Un porte-parole du département d’Etat a indiqué que Mme Albright prendrait sa décision en fonction des résultats de la tournée de M. Ross, prévue pour la semaine prochaine.
Le président Bill Clinton a annoncé vendredi que M. Ross se rendra dans la région dès la fin de la période de deuil de sept jours suivant le double attentat-suicide qui a fait 15 morts, dont les deux kamikazes, mercredi à Jérusalem.
Les négociations de pais syro-israéliennes sont suspendues depuis février 1996 et les pourparlers israélo-palestiniens sont gelés depuis la mise en chantier en mars d’une nouvelle colonie juive dans la partie arabe annexée de Jérusalem.
«Syria Times» estime que «le problème réside également dans le fait que le président Bill Clinton s’intéresse moins aux problèmes extérieurs depuis qu’il a entamé son second mandat».
«Bill Clinton est entouré de nombreux juifs qui veulent donner du temps au Likoud (le parti de droite au gouvernement) pour tester la politique intransigeante de M. Netanyahu», ajoute le quotidien.
«La faiblesse» de la politique américaine au Proche-Orient conduit la région «au bord de l’explosion», estime encore «Syria Times». (AFP)
«Les tournées prévues de M. Ross puis de Mme Albright n’influeront pas beaucoup sur les événements, parce qu’elles arrivent trop tard et que Washington adopte la politique intransigeante du gouvernement israélien« de Benjamin Netanyahu, a estimé le quotidien syrien, «Syria Times».
Selon «Syria Times», Mme Albright est le «secrétaire d’Etat américain le plus faible depuis deux décennies, et sa politique moyen-orientale est la plus confuse et la plus stérile».
Mme Albright, qui ne s’est jamais rendue au Proche-Orient depuis son entrée en fonction en janvier, envisage d’y effectuer un voyage fin août ou début septembre, a indiqué jeudi un responsable du département d’Etat sous couvert de l’anonymat.
Un porte-parole du département d’Etat a indiqué que Mme Albright prendrait sa décision en fonction des résultats de la tournée de M. Ross, prévue pour la semaine prochaine.
Le président Bill Clinton a annoncé vendredi que M. Ross se rendra dans la région dès la fin de la période de deuil de sept jours suivant le double attentat-suicide qui a fait 15 morts, dont les deux kamikazes, mercredi à Jérusalem.
Les négociations de pais syro-israéliennes sont suspendues depuis février 1996 et les pourparlers israélo-palestiniens sont gelés depuis la mise en chantier en mars d’une nouvelle colonie juive dans la partie arabe annexée de Jérusalem.
«Syria Times» estime que «le problème réside également dans le fait que le président Bill Clinton s’intéresse moins aux problèmes extérieurs depuis qu’il a entamé son second mandat».
«Bill Clinton est entouré de nombreux juifs qui veulent donner du temps au Likoud (le parti de droite au gouvernement) pour tester la politique intransigeante de M. Netanyahu», ajoute le quotidien.
«La faiblesse» de la politique américaine au Proche-Orient conduit la région «au bord de l’explosion», estime encore «Syria Times». (AFP)
La Syrie a exprimé hier son scepticisme à l’égard de la tournée prévue au Proche-Orient du coordinateur américain pour le processus de paix Dennis Ross et celle, qui pourrait la suivre, du secrétaire d’Etat Madeleine Albright.«Les tournées prévues de M. Ross puis de Mme Albright n’influeront pas beaucoup sur les événements, parce qu’elles arrivent trop tard et que...
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