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Actualités - CHRONOLOGIE

Berry a annulé, hier, sa visite hebdomadaire à Baabda Motif invoqué : une rencontre inopinée avec le président du conseil (photo)

Visite inattendue, hier, du chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, au Parlement. Et, parce qu’il n’était pas attendu, M. Hariri n’a pu avoir qu’un entretien de dix minutes avec le président de la Chambre, M. Nabih Berry, qui s’apprêtait à recevoir M. Ahmed Ben Bella.

Au centre de la conversation, selon des sources bien informées, l’octroi de nouvelles licences à des médias audiovisuels, un des sujets inscrits à l’ordre du jour de la réunion du Conseil des ministres, qui devait se tenir quelques heures plus tard à Sanayeh. Les deux responsables ont aussi discuté du séminaire économique du «Coral Beach» et, dans une moindre mesure, de l’ouverture d’une session extraordinaire de la Chambre. Très peu de détails ont filtré au sujet du bref entretien Berry-Hariri. Selon des sources parlementaires, M. Hariri a exprimé le souhait que les sujets litigieux tels que l’affaire du commandement de la gendarmerie, l’audiovisuel ou les nouvelles taxes douanières ne soient pas abordés durant la réunion parlementaire qui sera essentiellement convoquée pour l’élection d’un membre du Conseil constitutionnel. Rappelons qu’après l’élection du président du Conseil constitutionnel, M. Amine Nassar, et de deux membres de ce conseil, MM. Hussein Hamdane et Moustapha Awji, M. Berry s’est rendu compte d’une erreur de vote: M. Awji avait été élu par 47 voix alors que, pour être élu, il devait obtenir une majorité de 65 suffrages.
De mêmes sources, on apprend que M. Hariri souhaite que la session extraordinaire soit seulement consacrée à l’affaire du Conseil constitutionnel, ce qui donnerait le temps au gouvernement, aurait-il dit, de traiter dans le calme et loin de tout tiraillement les sujets conflictuels.

La visite hebdomadaire
à Baabda

On ignore quelle a été la réponse du président de la Chambre. On sait seulement que M. Berry a réaffirmé son attachement à l’ouverture d’une session extraordinaire du Parlement. Il était supposé aborder la question hier aussi avec le président de la République, M. Elias Hraoui, durant son entretien hebdomadaire avec lui. Mais la visite inopinée du chef du gouvernement à 10h30 et son engagement avec M. Ben Bella l’ont empêché de se rendre à Baabda. Le chef du Parlement a tenu à expliquer devant les députés les raisons pour lesquelles il n’a pas pu se rendre à son rendez-vous hebdomadaire au Palais de Baabda afin de barrer la route à toute interprétation fantaisiste.
Pour ce qui est du séminaire du «Coral Beach», ont sait, de mêmes sources, que M. Berry a exprimé son scepticisme devant son opportunité, soulignant que les thèmes abordés ne sont pas nouveaux.
Le chef du Parlement a réitéré son point de vue avec les députés et les ministres qu’il a reçus dans la journée. M. Berry s’est entretenu avec les ministres Mahmoud Abou Hamdane et Jean Obeid, et les députés Alaeddine Terro, Camille Ziadé, Mohamed Abdel Hamid Beydoun, Abdallah Cassir, Hagop Tchoukhadarian, Salah Haraké, Roucheid el-Khazen, Abdel Latif Zein, Ahmed Soueid, Nazih Mansour, Mansour el-Bone, Hassan Alawiyé, Isamël Succarieh, Marwan Hamadé, Bahaeddine Itani, Hussein Yatim, Ali Hassan Khalil, Ali Khalil, Ammar Moussaoui et Hussein Hajj Hassan.
Il a abordé avec eux diverses questions d’actualité en plus de la question de la session extraordinaire. M. Berry a ainsi souligné qu’il attend toujours la promulgation du décret d’ouverture de cette session et a rappelé qu’aux termes de la Constitution, une majorité parlementaire de 65 parlementaires, soit la moitié plus un, peut en demander l’ouverture. Cette initiative est contraignante pour le chef de l’Etat qui doit alors signer le décret. Mais selon M. Berry, on n’en est pas encore là.
Visite inattendue, hier, du chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, au Parlement. Et, parce qu’il n’était pas attendu, M. Hariri n’a pu avoir qu’un entretien de dix minutes avec le président de la Chambre, M. Nabih Berry, qui s’apprêtait à recevoir M. Ahmed Ben Bella.Au centre de la conversation, selon des sources bien informées, l’octroi de nouvelles licences à des...