Addoum : nous n'avons pas assez d'éléments pour engager des poursuites contre Aoun

Depuis que le chef de l’Etat a accusé, jeudi dernier, le général Aoun d’avoir rencontré un responsable israélien, des rumeurs sur d’éventuelles poursuites pénales contre l’ancien responsable en exil ont commencé à circuler en ville. Mais hier, mettant un terme à toutes ces spéculations, le procureur général de la République, M. Adnane Addoum a précisé que, pour l’instant, il est hors de question d’engager de telles poursuites «faute d’éléments suffisants», a-t-il ajouté. M. Addoum a précisé qu’il en était encore au stade de la collecte d’informations «et cela risque de prendre du temps».
«Lorsque nous nous serons assurés de la véracité de l’information, a encore déclaré M. Addoum, nous déférerons l’affaire devant l’autorité compétente qui se chargera de mener l’enquête».
De son côté, le BCCN (mouvement proche du général Aoun) a publié hier un communiqué dans lequel il affirme que les propos du général en exil (dans lesquels il critiquait les propos tenus à son encontre par le chef de l’Etat) ont été mal interprétés et il invite les responsables à lire attentivement la déclaration du général avant de faire des commentaires.