Cette mini-constitution, adoptée en 1990 par le Congrès national du peuple, le Parlement chinois, est fondée sur les accords de rétrocession négociés entre la Grande-Bretagne et la Chine et consignés dans la Déclaration commune sino-britannique. Signée en 1984, cette déclaration a valeur de traité international.
La Loi fondamentale précise qu’en dehors des domaines de la défense et des affaires étrangères, la RAS possédera des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires propres.
Directement démarqué du système colonial, un pouvoir exécutif fort sera dirigé par le chef de l’exécutif, l’armateur Tung Chee-hwa, choisi en décembre dernier par un collège de 400 grands électeurs sélectionnés par Pékin.
Comme le gouverneur britannique avant lui, M. Tung sera assisté par un cercle de conseillers, le Conseil exécutif, et par les secrétaires politiques, des hauts fonctionnaires qui dirigent les différents départements administratifs.
Si le Conseil exécutif a été entièrement renouvelé avec des proches de Tung issus des milieux d’affaires pro-Pékin, la continuité a prévalu pour les hauts fonctionnaires. L’équipe formée par Chris Patten, le dernier gouverneur britannique, reste en place pour le moment, avec à sa tête Mme Anson Chan, secrétaire général et numéro deux du gouvernement.
L’indépendance du pouvoir judiciaire, un pilier essentiel de l’Etat de droit qui règne à Hong Kong, est également garantie. La cour d’appel final, qui remplace le Privy Council de Londres en tant que juridiction suprême, sera présidée par un juriste respecté, Andrew Li. (AFP)
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