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Actualités - CHRONOLOGIE

La sous-commission d'enquête a entendu hier le brigadier Rahbani Cellulaire : y-a-t-il quelqu'un à l'écoute ?

Le député Sami el-Khatib, membre de la sous-commission chargée par le Parlement d’enquêter sur l’affaire des écoutes téléphoniques, a déclaré hier qu’il n’était pas possible à ce stade des investigations de savoir si les lignes des téléphones cellulaires sont surveillées.
La sous-commission a tenu hier sa deuxième réunion au bureau du procureur près la Cour de cassation, M. Adnane Addoum. MM. Addoum et el-Khatib, qui préside la commission parlementaire de la Défense, ont entendu pendant deux heures le directeur des services de renseignements militaires, le brigadier Michel Rahbani.
A l’issue de la réunion, M. el-Khatib a rappelé que le Parlement avait accordé à la sous-commission des prérogatives élargies qui lui permettent d’avoir recours à des civils et à des techniciens lorsque cela lui semble nécessaire.
Sur les résultats des entretiens avec le brigadier Rahbani, M. el-Khatib a déclaré: «Nous avons entendu beaucoup de paroles intéressantes et des vérités que l’opinion publique devra connaître à l’avenir. Notre obsession première est que tout ce qui se passe doit être conforme à la loi et respectueux de la liberté individuelle et des libertés protégées par la Constitution».
Le député a déclaré que la réunion avec le brigadier Rahbani n’a pas permis de préciser si les lignes cellulaires étaient mises sous écoute. Il a ajouté que le chef des renseignements militaires avait tenu le même discours que lors de la réunion parlementaire élargie consacrée aux écoutes téléphoniques il y a une dizaine de jours. Le ministre de l’Intérieur, M. Michel Murr, avait affirmé à l’issue de cette réunion que les services de sécurité avaient mis sur écoute 70 lignes téléphoniques après avoir obtenu l’autorisation du parquet.
Selon une source judiciaire citée par l’ANI, la prochaine réunion de la sous-commission doit avoir lieu aujourd’hui. MM. Addoum et el-Khatib entendront le directeur de la Sûreté générale, M. Raymond Rouphayel.
Cette même source a précisé que M. Addoum n’avait donné aucune autorisation à un service de sécurité pour surveiller les lignes téléphoniques des hommes politiques, des chefs spirituels ou des journalistes.
Le député Sami el-Khatib, membre de la sous-commission chargée par le Parlement d’enquêter sur l’affaire des écoutes téléphoniques, a déclaré hier qu’il n’était pas possible à ce stade des investigations de savoir si les lignes des téléphones cellulaires sont surveillées.La sous-commission a tenu hier sa deuxième réunion au bureau du procureur près la Cour de...