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Actualités - REPORTAGE

Les expos de la semaine (photos)

«Contrastes» c’est l’exposition chez Maraya-Reflets d’art (Sami Solh) des œuvres de trois peintres de formation et de sensibilité différentes.
– Sami Basbous expose à Beyrouth pour la première fois. Touche-à-tout, il est diplômé de mise en scène (Londres) et de musique (Etats-Unis). Ses œuvres picturales ont été exposées à New York à plusieurs reprises. A Maraya, il expose un vingtaine de tableaux. Une première série de portraits en fusain, huile ou pastel. Les visages sont charpentés, les mâchoires carrées. Les tableaux de Basbous reproduisent une violence étouffante. La deuxième série ce sont des plaques en bois gravées et peintes. Là encore, il ressort du bois gravé au couteau une dureté confirmée par les couleurs sombres qui remplissent les intervalles.
– Mohammed Chamseddine a complété la formation reçue aux Beaux-Arts de Beyrouth par des études en art mural à Paris. Sa sensibilité, plus abstraite, explose en couleurs vives, comme un feu d’artifice. Ses tourbillons de jaune, de bleu et de rouge marquent le mouvement. Ses natures mores semblent s’animer d’une âme propre...
– Salah Saouli est également diplômé des Beaux-Arts de Beyrouth. Il a poursuivi des études à Berlin où il vit actuellement. Ses toiles sont des mixed média à la technique originale. Chaque tableau est constitué de deux panneaux: le premier exhibe, en fond, un collage, visible à travers les dessins à l’encre sur plexiglas du deuxième. Ainsi, Saouli peint le nouveau Beyrouth et y superpose des esquisses de la vieille ville...
Jusqu’au samedi 5 juillet.

La galerie Zaman (Hamra) a choisi d’exposer cartes géographiques, tableaux et gravures sur le thème de la grande bleue. Ainsi, des cartes marines ou côtières originales, françaises ou allemandes datées du 17e, 18e ou 19e siècles, côtoient des paysages marins signés de peintres italiens du 19e siècle. Comme perdus dans cette marée ancienne, des aquarelles dues au pinceau de Fouad Jawhar jouent une note plus légère. Couleurs pastels de barques échouées sur un sable éclatant de soleil.

Et si on aime chiner, il y a toutes sortes de lithos, de gravures et d’anciennes photos dans l’arrière-boutique.
Jusqu’au lundi 30 juin.

Chageyev au Summerland

Le Summerland ouvre ses portes à Edouard Chageyev. Ce peintre russe s’est installé à Beyrouth il y a un an pour exécuter quelque 120 toiles. Huiles, gravures et lithographies s’inspirent de la nature et des traditions libanaises.
A Moscou où il est professeur d’université, Chageyev est un peintre de renom. Ses toiles ornent les cimaises des musées russes.
Les œuvres qu’il expose à Beyrouth laissent exploser les couleurs les plus vives. Ses descriptions des scènes de vie, de légendes ou de scènes folkloriques se chargent d’une lumière éclatante. Des toiles massives aux détails «photographiques».
Jusqu’au dimanche 22 juin.

RANDONNÉES DU CLUB DES VIEUX SENTIERS

Pour ce dimanche 15 juin 97, le club des vieux sentiers prévoit: une sortie difficile (niveau 7) à Ehden (Jouïte).
— Longueur du circuit: 12 km, total dénivelés: 650m (alt 1350-1900).
— Durée de marche effective: 6 heures.
La marche sera guidée à cadence moyenne par Hala Zein.
Rassemblement à 7h30 au parking avant le pont d’Antélias.
Pour se renseigner, 03-714027 Hala Zein.

«Soif», c’est le thème que traite Rita Aoun dans les toiles qu’elle expose à la galerie Janine Rubeiz. Il émane de ses acryliques sur bois et de ses sculptures en terre cuite et résine une douce lumière blanchâtre. Elle intitule une série «You touched my heart»: un fond blanc sur lequel le pinceau de l’artiste a laissé couler, comme par inadvertance, des traînées de couleurs pâles. Le sujet semble se trouver là par erreur. Les œuvres de Rita Aoun sont d’une légèreté omniprésente. Il s’en dégage une esthétique épurée...
Jusqu’au mercredi 2 juillet.

«Murmures» de Judith Privé au CCF

Le Centre culturel français présente «Murmures», une vingtaine d’huiles et de pastels signés Judith Privé.
Française installée au Liban, Judith Privé expose pour la première fois. Les femmes orientales semblent fasciner le peintre. Elles figurent dans toutes les toiles. «Les textes anciens sont d’une misogynie flagrante» dit-elle. «La femme y est décrite comme la cause de tous les maux». Dans sa peinture, elle veut donc réhabiliter l’image de cette femme. Femmes au hamam ou fumant le narguilé, aux formes généreuses, alanguies... Il se dégage des toiles de Judith Privé une sensualité qui fait penser aux «Mille et une Nuit».
Par ailleurs, les toiles présentent un modèle d’homme tout en muscle, dégageant beaucoup de puissance.
La texture des tableaux donne un effet de granulé et les contours manquent à certains endroits de finesse. «Le fond des toiles a été recouvert d’une couche de peinture mélangée à de la poudre de vieilles céramiques», explique Judith Privé.
Au CCF jusqu’au vendredi 27 juin.

Le Gœthe Institut (Manara) présente jusqu’au mercredi 25 juin, «L’art artisanal», une exposition collective à laquelle participent une dizaine d’artisans.

Mosaïques à l’ancienne, meubles d’appui décorés et gravés, verre soufflé peint, vases en terre cuite, paniers en osier, peintures, cendriers et pendules en marbre... Et dans un coin, un métier à tisser en vieux bois expose de belles abayas.
«Contrastes» c’est l’exposition chez Maraya-Reflets d’art (Sami Solh) des œuvres de trois peintres de formation et de sensibilité différentes.– Sami Basbous expose à Beyrouth pour la première fois. Touche-à-tout, il est diplômé de mise en scène (Londres) et de musique (Etats-Unis). Ses œuvres picturales ont été exposées à New York à plusieurs reprises. A...