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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Il a rendu visite hier à Hariri et Boueiz Jones tente de justifier la position US par des considérations techniques (photo)


L’ambassadeur des Etats-Unis, M. Richard Jones, a successivement rendu visite hier, en compagnie de Mme Mary Ryan, conseillère de Mme Madeleine Albright, au chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, et au ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz.
Prenant la parole à l’issue de l’entrevue avec le chef du gouvernement, M. Jones a expliqué que «Mme Ryan est en charge de la sécurité des Américains dans le monde et elle se trouve au Liban depuis deux jours pour étudier la situation sur le terrain et rencontrer certains responsables. Nous avons ainsi déjà rendu visite au ministre de l’Intérieur, M. Michel Murr, à la Première Dame du Liban, Mme Mona Hraoui, et au commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, de même que nous avons déjeuné à la table du président de la République et effectué une tournée à l’aéroport et dans différentes régions de Beyrouth».
En réponse à une question portant sur l’affaire du projet de résolution de l’Assemblée générale de l’ONU, M. Jones a affirmé: «C’est une affaire préoccupante que le Liban considère uniquement du point de vue de Cana alors que pour nous elle concerne l’ONU et la FINUL rattachée, selon nous, au Conseil de Sécurité et non à l’Assemblée générale. Le projet de résolution dépasse les prérogatives de ceux qui l’ont adopté et constitue pour nous une violation de la mission des forces onusiennes. Il est également porteur d’un précédent en ce sens qu’il impose à un Etat le paiement d’indemnités pour une affaire concernant l’ONU et cela ne s’est jamais produit dans l’histoire des Nations Unies. C’est pour cela que nous sommes très dérangés par ce projet de l’Assemblée générale qui risque de provoquer beaucoup de tensions à l’ONU. Il s’agit d’un problème technique qui n’a rien à voir avec la tragédie de Cana. Il ne s’agit pas de payer des indemnités aux victimes de Cana ou à l’Etat libanais mais d’indemniser des pertes encourues par la FINUL».
Et d’ajouter: «Si nous étions en mesure d’indemniser les victimes de Cana, nous n’aurions pas hésité mais la vérité est que nous ne pouvons rien faire au niveau de cette tragédie».
En réponse à une question, M. Jones a indiqué que «l’interdiction faite aux Américains de se rendre au Liban court jusqu’à fin juillet. La décision sera donc réétudiée en temps dû».
Plus tard, à sa sortie du palais Bustros, M. Jones devait démentir que les Etats-Unis aient menacé de s’opposer au renouvellement du mandat de la FINUL. «Il y a eu un malentendu quelque part», a-t-il précisé.
Quant à Mme Ryan, elle a affirmé en réponse à une question sur sa présence au Liban: «Je n’ai peur nulle part dans le monde surtout que j’ai habité New York». Elle a toutefois refusé de répondre à une question sur la possibilité de la levée prochaine de l’interdiction faite aux Américains de venir au Liban.
L’ambassadeur des Etats-Unis, M. Richard Jones, a successivement rendu visite hier, en compagnie de Mme Mary Ryan, conseillère de Mme Madeleine Albright, au chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, et au ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz.Prenant la parole à l’issue de l’entrevue avec le chef du gouvernement, M. Jones a expliqué que «Mme Ryan est en charge de...