Cette mesure «prend effet immédiatement», a annoncé le communiqué.
«Des contrôles de sécurité «normaux» seront opérés sur tous les moyens de transport arrivant dans le pays», indique le communiqué.
Les compagnies aériennes risquent cependant de ne pas reprendre leurs vols immédiatement, la menace d’une intervention armée étrangère pour restaurer le régime démocratique élu en mars 1996 restant encore entière.
Selon un responsable de l’administration portuaire, le pays a perdu plus de 3 millions de dollars en taxes portuaires du fait de la fermeture des frontières maritimes.
Une vingtaine de navires se sont vu refuser l’accès à Freetown depuis le coup d’Etat, a déclaré ce responsable.
Le département des douanes, principale source de revenus du pays, a également enregistré de gros manques à gagner. Ses recettes étaient de l’ordre de 500.000 dollars américains par jour avant le coup, a indiqué un officier supérieur de l’administration des douanes.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent