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Actualités - CHRONOLOGIE

Sit-in d'appui au leader syndical devant le siège de l'OIT (photo)

Un sit-in de solidarité avec le président de la CGTL opposante, M. Elias Abou Rizk, a été organisé hier matin devant le siège de l’Organisation internationale du travail à Ras Beyrouth. Les manifestants ont brandi des calicots réclamant notamment la libération de M. Abou Rizk.
Ont participé à ce sit-in: le député Zaher el-Khatib, l’ancien député Habib Sadek, le secrétaire général de l’Organisation de l’action communiste, M. Mohsen Ibrahim, des représentants des partis et forces nationales, un certain nombre de syndicalistes, une délégation du Bureau des enseignants, et des journalistes.
La manifestation a duré environ une heure et demie et des mesures de sécurité très strictes ont été prises en vue d’éviter tout débordement.
A cette occasion, la délégation de la contestation syndicale a remis un mémorandum au directeur adjoint régional du bureau de l’OIT, M. Taleb Rifaï. Celui-ci a affirmé que le document sera transmis à Genève à l’instar d’autres rapports émanant «de toutes les parties et reflétant toutes les opinions». M. Rifaï a en outre précisé que «la commission des libertés et de vérification de qualité se réunira aujourd’hui (mardi) et demain (mercredi) pour examiner toutes ces questions à la lumière des rapports qui lui sont parvenus».
Prenant la parole à son tour, le vice-président de la centrale opposante, M. Khaled Atab, a réclamé de l’OIT l’envoi à Beyrouth d’un responsable pour «suivre le dossier de l’arrestation d’Abou Rizk». Il a en outre invité le gouvernement à cesser de s’immiscer dans les affaires intérieures de la CGTL. Le mémorandum remis à l’OIT réclame notamment de celle-ci «une intervention rapide et efficace auprès du gouvernement libanais en vue de relâcher M. Abou Rizk».

Les réactions

Par ailleurs, le président de la Fédération des syndicats des professions libérales, M. Ghassan Amine, a également exhorté le gouvernement à libérer «immédiatement Elias Abou Rizk». Il a estimé qu’une telle mesure nécessite «une attitude courageuse et responsable». M. Amine a affirmé dans ce sens que ceux qui ont commis l’erreur d’arrêter M. Abou Rizk «doivent assumer la responsabilité de leurs fautes et ne pas recourir à des boucs-émissaires».
L’ordre des avocats de Tripoli a lancé aussi un appel à la libération du président de la centrale opposante et a réclamé dans un communiqué «le retrait du mandat d’arrêt émis à l’encontre de M. Abou Rizk».
Quant au président du parti «Solidarité», M. Emile Rahmé, il a affirmé dans une déclaration à la presse que ceux qui ont arrêté M. Abou Rizk «ont violé la loi et la Constitution».
Enfin, M. Albert Moukheiber s’est demandé si le Liban vit désormais dans «un système policier». Il a estimé qu’il n’y a «aucune justification convaincante à l’arrestation d’Abou Rizk».
Un sit-in de solidarité avec le président de la CGTL opposante, M. Elias Abou Rizk, a été organisé hier matin devant le siège de l’Organisation internationale du travail à Ras Beyrouth. Les manifestants ont brandi des calicots réclamant notamment la libération de M. Abou Rizk.Ont participé à ce sit-in: le député Zaher el-Khatib, l’ancien député Habib Sadek, le...