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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

L'Union des syndicats arabes s'élève contre l'attitude du gouvernement

Dans un communiqué publié à Damas, la confédération internationale des syndicats des Travailleurs arabes (CISTA) a qualifié de «provocation» l’arrestation de M. Elias Abou Rizk et a vivement stigmatisé l’attitude du gouvernement libanais dans cette affaire.
Après avoir réclamé la libération «immédiate» du leader syndical, la CISTA (dont le siège est à Damas) a souligné que l’arrestation de M. Abou Rizk constitue «une nouvelle atteinte aux droits syndicaux et aux libertés syndicales». Affirmant que le directoire conduit par M. Abou Rizk constitue la direction «légitime» de la CGTL, le communiqué de la CISTA a dénoncé «les ingérences de l’autorité libanaise dans les affaires syndicales», soulignant que de telles ingérences visent à «mater le mouvement syndical (au Liban) et à court-circuiter les revendications économiques et sociales».
La CIST a, d’autre part, accusé les autorités libanaises de vouloir «imposer une nouvelle direction à la CGTL». «Les responsables libanais, conclut le communiqué, doivent traiter ce dossier avec beaucoup de sagesse, en tenant compte du fait que le Liban a besoin plus que jamais de stabilité politique, sociale et économique afin de mener à bien l’entreprise de reconstruction, et de contrer les agressions israéliennes de manière à libérer le Liban-Sud et la Békaa-Ouest».

Le congrès de
Copenhague

Signalons, par ailleurs, que le congrès ouvrier réuni samedi à Copenhague, au Danemark, a publié un communiqué réclamant la «libération immédiate» a de M. Abou Rizk. Le congrès a regroupé plus de 800 délégués et responsables syndicaux de 60 pays.
Les congressistes ont adressé une lettre au président Elias Hraoui, lui demandant d’intervenir afin d’obtenir la libération de M. Abou Rizk. Dans leur lettre ouverte (dont une copie est parvenue par fax à «L’Orient-Le Jour», les syndicalistes accusent, notamment, le gouvernement libanais d’«avoir arrêté M. Abou Rizk de manière arbitraire dans le but de l’empêcher de participer au congrès de Copenhague». Qualifiant explicitement M. Abou Rizk de président de la CGTL, le communiqué dénonce «les violations répétées des droits syndicaux au Liban».
«Les participants au congrès estiment que l’arrestation de M. Abou Rizk ne fait qu’attirer l’attention de l’opinion publique sur le regrettable passé du gouvernement libanais en matière de violations des droits syndicaux, souligne également le texte. cette arrestation illustre une fois de plus les atteintes aux Droits de l’Homme, que les fédérations ouvrières arabes et internationales n’ont cessé de condamner. Les délégués présents au congrès de Copenhague dénoncent les ingérences flagrantes du gouvernement libanais dans les affaires intérieures syndicales ainsi que les tentatives d’éliminer tout mouvement syndical indépendant dans le pays».
En conclusion, les congressistes réunis à Copenhague ont réclamé «le respect par le gouvernement libanais des droits syndicaux et des Droits de l’Homme», et «la fin immédiate de toute ingérence du gouvernement dans les affaires intérieures du mouvement syndical libanais».
Dans un communiqué publié à Damas, la confédération internationale des syndicats des Travailleurs arabes (CISTA) a qualifié de «provocation» l’arrestation de M. Elias Abou Rizk et a vivement stigmatisé l’attitude du gouvernement libanais dans cette affaire.Après avoir réclamé la libération «immédiate» du leader syndical, la CISTA (dont le siège est à Damas) a...