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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Sfeir : nos portes sont ouvertes à tous, spécialement à Bachar Assad (photo)

«Nous voulons avoir les meilleures relations avec la Syrie, mais lorsque la situation sera assainie et la sécurité rétablie». C’est ce qu’a déclaré le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, tout en affirmant, en réponse à une question, que «les portes de Bkerké sont ouvertes à tous surtout si le visiteur est du rang du Dr Bachar el-Assad». Il a toutefois indiqué ne pas être au courant d’une visite imminente de celui-ci au siège patriarcal.
Mgr Sfeir a tenu ces propos devant une délégation du syndicat des rédacteurs présidée par M. Melhem Karam. Il a ajouté à ce sujet: «Nous voulons avoir les meilleures relations avec tout le monde et nous l’avons dit à plusieurs reprises: nous ne pouvons, seuls, faire la guerre ou la paix. Nous sommes liés au destin de cette région. Nous voulons la souveraineté, l’indépendance, la liberté de décision et notre cœur est ouvert à tous», a-t-il affirmé.
Soulignant d’autre part la nécessité de préserver la liberté de la presse, le patriarche maronite a ajouté: «Nous ne nous mêlons pas de politique au sens étroit du terme. Mais nous énonçons nos principes et nos orientations. Il revient aux responsables politiques de prendre les décisions adéquates».
Sur un autre plan, le cardinal Sfeir a tenu à rappeler que l’Exhortation apostolique traite en majorité de sujets religieux et spirituels. «Le quart restant aborde des questions nationales (...). On croit souvent que nous n’évoquons dans nos homélies que ce genre de sujets. En réalité, l’aspect spirituel est plus important à nos yeux car sans lui la situation dans le pays ne peut s’améliorer», a-t-il dit.
Par ailleurs, le patriarche s’est déclaré disposé à visiter la montagne «lorsque les barrières psychologiques et matérielles seront abolies».
Prenant la parole à son tour, M. Karam a notamment souligné la nécessité pour les Libanais, et pour les chrétiens en particulier, de se départir de tout «défaitisme».
Au terme de la visite, les deux hommes ont procédé à un échange de cadeaux. Le président du syndicat des rédacteurs a ainsi offert au patriarche maronite une croix en or. De son côté, le cardinal Sfeir a offert à M. Karam une médaille en argent frappée du portrait du pape Jean-Paul II ainsi que la version française de l’Exhortation apostolique.
Puis, après avoir reçu successivement une délégation du parti communiste conduite par son secrétaire général, M. Farouk Dahrouj, et le vice-président de l’Assemblée nationale, M. Elie Ferzli, le prélat maronite a accordé audience à une délégation d’élèves de l’école des Antonins. Il a insisté à cette occasion sur l’importance de la jeunesse. «Soyez sûrs que le Liban ne peut être sauvé par un homme, patriarche, cardinal, président ou ministre soit-il. Seuls les fils du pays et les jeunes comme vous en sont capables», a-t-il déclaré.
Parmi les visiteurs de Bkerké, citons aussi M. Joseph Mikhaël, qui a informé le patriarche de sa candidature au siège parlementaire maronite du Akkar, l’ancien ministre Joseph Hachem, et M. Ibrahim Kanaan, secrétaire général du Conseil juridique britannique pour le Moyen-Orient. Ce dernier a rendu compte à Mgr Sfeir des résultats de son entretien avec le nouveau premier ministre britannique, M. Tony Blair, à qui il a remis un message personnel du patriarche.
«Nous voulons avoir les meilleures relations avec la Syrie, mais lorsque la situation sera assainie et la sécurité rétablie». C’est ce qu’a déclaré le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, tout en affirmant, en réponse à une question, que «les portes de Bkerké sont ouvertes à tous surtout si le visiteur est du rang du Dr Bachar el-Assad». Il a toutefois...