C’est du moins ce qu’a indiqué le député Zaher el-Khatib à «L’Orient-Le Jour», en marge de la réunion qui était consacrée aux questions et aux interpellations adressées par le Parlement au gouvernement.
Pour M. el-Khatib, l’importance de la réunion d’hier réside dans le fait qu’elle peut constituer un premier pas sur la voie d’«une coalition parlementaire nationale» qui ferait face au gouvernement. Le député a souligné la nécessité de consacrer «l’action concertée et collective des courants de l’opposition pour que le gouvernement cesse de miser sur leur division».
Il a indiqué qu’il aurait pu prendre l’initiative de demander au gouvernement de poser la question de confiance, soulignant que s’il ne l’a pas fait, c’est à cause de la coordination qui s’est amorcée, hier, Place de l’Etoile. M. el-Khatib a relevé que c’est la première fois que ce genre de coopération entre les opposants parlementaires s’établit. «Le fait que le gouvernement ait de nouveau obtenu la confiance de la majorité parlementaire n’est pas important du moment que la plupart des députés sont loyalistes. L’essentiel est de sensibiliser l’opinion publique aux problèmes qui commandent les demandes de vote de confiance. Celle-ci finira bien par juger les parlementaires qui soutiennent un gouvernement tyrannique», a-t-il déclaré soulignant qu’«un ralliement des forces politiques hostiles à la politique gouvernementale et des organisations de la société civile aux côtés de l’opposition parlementaire pourrait modifier l’équilibre des forces dans le pays et déboucher sur le changement escompté».
M. el-Khatib a reproché à son collègue, M. Najah Wakim, de s’être retiré de la séance, estimant que c’est grâce à une action entreprise à travers les institutions que le changement voulu peut devenir une réalité.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes