Le congrès intervient «au moment où les bourses arabes commencent par attirer, quoique d’une façon limitée, les capitaux arabes et étrangers nécessaires au financement du secteur privé et des projets d’infrastructures arabes, dont la valeur varie entre 350 et 400 milliards de dollars pour les dix années à venir», a indiqué M. Raouf Abou Ziki, propriétaire de la revue économique arabe «Al-Iktissad Wal-Aamal».
Selon lui «la capitalisation des sociétés cotées dans les neuf bourses arabes officielles est passée de 108 mds USD fin décembre 1996 à 121 mds fin mars 1997. Si l’on ajoute la capitalisation des compagnies du Qatar et des Emirats arabes unis, où il n’existe pas de marché officiel, la capitalisation globale atteint 124 mds USD».
Le congrès consacrera une de ses séances de travail aux opportunités d’investissements au Liban.
Seront notamment présents le ministre séoudien des Finances et de l’Economie, Ibrahim el-Assaf, le président du Fonds arabe de développement économique et social (FADES), Abdelatif al-Hamed, le président du Fonds monétaire arabe, Jassem al-Manaaï et le président de l’Institution d’investissement du Golfe, Khaled al-Fayez.
Placé sous le patronage du premier ministre Rafic Hariri, le congrès, coorganisé par la Banque centrale du Liban (BdL), est également parrainé par la Société Financière internationale (SFI), une filiale de la Banque mondiale, et l’Association des Banques.
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