TEHERAN, 12 Mai (AFP). — Une large majorité des députés iraniens a apporté lundi son soutien à la candidature du chef du Parlement Ali-Akbar Nategh-Nouri à l’élection présidentielle du 23 mai en Iran.
Dans une lettre publiée par la presse, 190 élus sur les 270 de l’Assemblée (Majlis) affirment «soutenir M. Nategh-Nouri en raison de son obéissance» au guide de la République islamique Ali Khamenei, «sa forte personnalité et sa gestion ferme».
Quatre députés représentant des minorités religieuses zoroastrienne, juive, chrétienne arménienne et assyro-chaldéenne figurent parmi les signataires de la lettre.
Quatre femmes élues au Majlis ont tenu une conférence de presse pour expliquer leur soutien à M. Nategh-Nouri, affirmant que sept des treize femmes siégeant à l’Assemblée lui étaient favorables.
Quatre candidats, dont trois religieux, ont été autorisés à se présenter à l’élection présidentielle.
M. Nategh-Nouri, soutenu par les conservateurs, a pour principal rival l’ancien ministre de la Culture Mohammad Khatami, candidat de la gauche radicale et de l’aile modérée du régime.
Les deux autres candidats sont l’ex-ministre des Renseignements, Mohammad Mohammadi Reyshahri, et le président de l’Organisation du registre national et conseiller juridique, Reza Zavarei.
Personnes
«suspectes»
La campagne électorale officielle pour le scrutin du 23 mai, ouverte samedi, bat son plein. Des dizaines de milliers d’affiches, notamment des portraits des candidats, couvrent les murs de Téhéran.
Le ministre de l’Intérieur, Ali Mohammad Bécharati, a dénoncé «les personnes suspectes» qui déchirent les affiches électorales. Selon la police, une quinzaine de personnes surprises en flagrant délit ont été arrêtées.
La campagne électorale devrait prendre de l’ampleur dans les prochains jours, à l’occasion du mois de deuil chiite du Moharram et la commémoration de l’Achoura, anniversaire du massacre de Hussein, l’imam le plus vénéré du chiisme, en 680 après JC.
Ce sera l’occasion pour le clergé d’aller dans les régions les plus reculées du pays pour commémorer le deuil chiite, célébré cette année le 17 mai. Quelque 10.000 orateurs religieux ont été envoyés en province pour éclairer la population sur l’importance du scrutin.
Pour leur part, les candidats, qui interviennent individuellement sur la radio et la télévision, doivent mettre fin à leur campagne 24 heures avant le scrutin. Ce dernier marquera le départ du président Ali Akbar Hachémi-Rafsandjani, qui ne peut se présenter après un double mandat de quatre ans.
La presse, toutes tendances confondues, ainsi que la radio et la télévision d’Etat et les autorités religieuses continuent d’appeler la population à venir voter massivement le 23 mai.
Dans une lettre publiée par la presse, 190 élus sur les 270 de l’Assemblée (Majlis) affirment «soutenir M. Nategh-Nouri en raison de son obéissance» au guide de la République islamique Ali Khamenei, «sa forte personnalité et sa gestion ferme».
Quatre députés représentant des minorités religieuses zoroastrienne, juive, chrétienne arménienne et assyro-chaldéenne figurent parmi les signataires de la lettre.
Quatre femmes élues au Majlis ont tenu une conférence de presse pour expliquer leur soutien à M. Nategh-Nouri, affirmant que sept des treize femmes siégeant à l’Assemblée lui étaient favorables.
Quatre candidats, dont trois religieux, ont été autorisés à se présenter à l’élection présidentielle.
M. Nategh-Nouri, soutenu par les conservateurs, a pour principal rival l’ancien ministre de la Culture Mohammad Khatami, candidat de la gauche radicale et de l’aile modérée du régime.
Les deux autres candidats sont l’ex-ministre des Renseignements, Mohammad Mohammadi Reyshahri, et le président de l’Organisation du registre national et conseiller juridique, Reza Zavarei.
Personnes
«suspectes»
La campagne électorale officielle pour le scrutin du 23 mai, ouverte samedi, bat son plein. Des dizaines de milliers d’affiches, notamment des portraits des candidats, couvrent les murs de Téhéran.
Le ministre de l’Intérieur, Ali Mohammad Bécharati, a dénoncé «les personnes suspectes» qui déchirent les affiches électorales. Selon la police, une quinzaine de personnes surprises en flagrant délit ont été arrêtées.
La campagne électorale devrait prendre de l’ampleur dans les prochains jours, à l’occasion du mois de deuil chiite du Moharram et la commémoration de l’Achoura, anniversaire du massacre de Hussein, l’imam le plus vénéré du chiisme, en 680 après JC.
Ce sera l’occasion pour le clergé d’aller dans les régions les plus reculées du pays pour commémorer le deuil chiite, célébré cette année le 17 mai. Quelque 10.000 orateurs religieux ont été envoyés en province pour éclairer la population sur l’importance du scrutin.
Pour leur part, les candidats, qui interviennent individuellement sur la radio et la télévision, doivent mettre fin à leur campagne 24 heures avant le scrutin. Ce dernier marquera le départ du président Ali Akbar Hachémi-Rafsandjani, qui ne peut se présenter après un double mandat de quatre ans.
La presse, toutes tendances confondues, ainsi que la radio et la télévision d’Etat et les autorités religieuses continuent d’appeler la population à venir voter massivement le 23 mai.
TEHERAN, 12 Mai (AFP). — Une large majorité des députés iraniens a apporté lundi son soutien à la candidature du chef du Parlement Ali-Akbar Nategh-Nouri à l’élection présidentielle du 23 mai en Iran.Dans une lettre publiée par la presse, 190 élus sur les 270 de l’Assemblée (Majlis) affirment «soutenir M. Nategh-Nouri en raison de son obéissance» au guide de la...
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