Dans l’attente d’un rapport complet sur l’étendue des dégâts, les Nations Unies ont cependant déclaré que les premières informations faisaient «état de dégâts considérables, notamment dans les «qanat» (les canaux d’irrigation traditionnels), ce qui affectera inévitablement la culture locale de fruits, safran, épine-vinette, blé et autres produits agricoles. Il n’y a aucune information concernant les dégâts occasionnés au détail, principalement des ovins».
A Genève, la Croix-Rouge internationale a lancé lundi un appel aux dons pour financer l’aide aux victimes du tremblement de terre, évaluée à 8,2 millions de dollars (environ 49 millions de FF).
L’organisation a dépêché un de ses responsables en Iran pour aider à coordonner les missions humanitaires sur place.
Le représentant du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) à Téhéran, Andres Frismark, a pour sa part estimé que le gouvernement iranien et le Croissant-Rouge avaient rapidement réagi à la catastrophe mais que les réserves du pays étaient menacées.
«En termes de ressources humaines, ils s’en sortent extrêmement bien, du beau travail. Mais ce qui est devenu critique maintenant, ce sont les réserves», a-t-il déclaré.
«Le Croissant-Rouge, qui a des entrepôts dans la plupart des régions sensibles, a vu ses réserves atteindre un niveau très bas et a besoin de les réapprovisionner. Une aide immédiate est nécessaire», a-t-il ajouté.
Il a également déclaré que les Nations Unies n’avaient pas été informées jusqu’à présent de l’arrivée d’une quelconque aide internationale en Iran, vitale pour les 10.000 familles, soit environ 50.000 personnes, déplacées à cause de la catastrophe.
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