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Actualités - CHRONOLOGIE

Un message d'espoir, selon l'opposition libanaise en France

La visite «historique» du pape Jean-Paul II au Liban, prévue ce week-end, a été considérée hier comme un message d’«espoir» et de «réconfort» par les chefs de l’opposition libanaise en France.
«Malgré mes réserves, j’exhorte le peuple libanais à accueillir chaleureusement le pape», a déclaré à l’AFP le général Michel Aoun.
«Il est certain que ceux qui accueilleront le pape en brandissant des calicots portant les mots: liberté, indépendance, justice et paix le feront à leurs risques et périls tellement cette visite sera contrôlée sous prétexte de sécurité et exploitée à sa façon par les forces d’occupation», ajoute-t-il.
Selon lui, «le Liban est occupé par deux armées, une armée d’occupation israélienne et une armée de colonisation syrienne».
«Vous allez fouler une terre meurtrie où un peuple sans voix attend que votre parole porte espoir», écrit pour sa part, dans une «lettre ouverte au Saint-Père» diffusée à Paris, le Rassemblement pour le Liban (RPL, un mouvement d’opposition proche du général Aoun).
Pour le RPL, la parole du pape «pourrait être pragmatique et diplomatique (...) ou une parole de vérité qui stigmatiserait les occupations qui oppriment le peuple dans son âme et dans son corps».
«C’est au citoyen polonais qui a souffert de l’occupation que nous nous adressons, à celui qui connaît le prix de la liberté et qui n’a jamais faibli dans son rôle de témoin et d’apôtre», ajoute ce mouvement.
L’ancien chef d’Etat, Amine Gemayel, qui vit également en France, espère que «cette visite aidera à casser cette conspiration du silence dont mon pays est la victime».
«On voudra faire croire que la paix est revenue au Liban alors qu’en fait c’est la paix des bottes et des cimetières», ajoute M. Gemayel, qui met néanmoins l’accent sur le caractère «historique de cette visite que les Libanais attendent depuis longtemps et qui constitue en cette période de crise un grand réconfort en raison, notamment des prises de position courageuses du pape en faveur de la liberté».
A cette occasion, M. Gemayel exprime le souhait que «les Libanais chrétiens et musulmans en exil ou exclus de la vie nationale», puissent retourner au Liban pour «participer à un gouvernement d’union nationale» et engager un dialogue «fraternel» mais sur un «pied d’égalité» avec la Syrie, pays avec lequel «nous réclamons des relations privilégiées».
La visite «historique» du pape Jean-Paul II au Liban, prévue ce week-end, a été considérée hier comme un message d’«espoir» et de «réconfort» par les chefs de l’opposition libanaise en France.«Malgré mes réserves, j’exhorte le peuple libanais à accueillir chaleureusement le pape», a déclaré à l’AFP le général Michel Aoun.«Il est certain que ceux qui...