Dans une déclaration qu’il a faite hier, le député du Metn a attiré l’attention sur les «conséquences négatives des déclarations et des indiscrétions à la presse (dans l’affaire des recours en invalidation devant le Conseil constitutionnel) ainsi que des tiraillements enregistrés et des projets de prorogation discrétionnaire des mandats de certains juges», avant de souligner que «l’autorité judiciaire doit être au-dessus de tout soupçon dans la mesure où elle veille sur l’application des lois».
Partant de ce principe, M. Lahoud a estimé que le maintien de certains juges, à titre exceptionnel, dans le cadre après la retraite constitue «le summum de l’hérésie». «Il s’agit en réalité, a-t-il affirmé, d’un piège tendu à la magistrature qui veille sur l’application des lois et garantit leur généralité. Comment peuvent-«ils» (le gouvernement) dès lors l’impliquer nommément dans des projets de loi discrétionnaires et taillés sur mesure»?
Pour M. Lahoud, «l’extension du phénomène-prorogation à toutes les institutions, nuit considérablement à ces institutions».
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