Dans son prêche du vendredi, cheikh Chamseddine a estimé que le mouvement syndical était «l’une des meilleures forces de la société civile».
Affirmant ne pas vouloir entrer dans la controverse sur les résultats des récentes élections à la Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL), qui ont consacré la division de la centrale syndicale, il a souligné que «la politisation du mouvement syndical corrompt son action».
«De même, a-t-il poursuivi, il est inconcevable que les syndicats se mettent au service du gouvernement et il n’est pas permis que ce dernier ou n’importe quel pouvoir ou instance de l’Etat mette la main sur tel ou tel syndicat».
Par ailleurs, cheikh Chamseddine a estimé que la lutte contre l’occupation israélienne au Liban-Sud avait encore «des années» devant elle. En effet, selon lui, «rien à l’horizon n’indique un retrait imminent d’Israël».
Pour sa part, le vice-président du CSC, cheikh Abdel Amir Kabalan, a poursuivi ses diatribes hier contre la classe politique, soulignant que «la situation dans le pays a atteint les lignes rouges».
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