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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

La présidence du conseil s'élève contre les accusations de Khatib

Le secrétariat général de la présidence du Conseil a publié hier un communiqué démentant les accusations lancées par M. Zaher el-Khatib, député du Chouf, concernant les pressiomercredi le bureau certains membres du Conseil constitutionnel par le premier ministre Rafic Hariri.
En réponse à la question écrite de M. el-Khatib à ce propos, le secrétariat général de la présidence du Conseil a publié le communiqué suivant: «Certaines questions ont été soulevées par le député Zaher el-Khatib au sujet du Conseil constitutionnel, lors de la conférence de presse qu’il a tenue en date du 29 avril. Ces questions insinuent que le premier ministre est intervenu dans les affaires internes du Conseil constitutionnel, de même qu’il aurait exercé des pressions sur certains membres de cette instance. M. el-Khatib a également demandé s’il est vrai que la banque Méditerranée à octroyé un prêt à des conditions préférentielles à l’un des membres du Conseil».
«Le premier ministre Rafic Hariri dément être intervenu en vue de l’octroi d’un prêt à l’un des membres du Conseil, affirme le communiqué. Il dément en outre être intervenu dans les affaires internes du Conseil constitutionnel. Il respecte, en effet, l’indépendance de cette instance, de même qu’il a foi en l’intégrité des magistrats. Le président déplore les allégations du député (el-Khatib), d’autant que de telles allégations sont susceptibles de porter atteinte à la dignité du Conseil constitutionnel et à sa mission».
Par ailleurs, les sources du premier ministre, citées par l’ANI, ont affirmé que «l’objectif des campagnes de diffamation lancées contre les institutions publiques est de porter atteinte à ces institutions afin de les démembrer et de remettre en cause la paix civile». «La campagne menée contre les institutions a visé en premier lieu, il y a quelques années, le Parlement, soulignent les sources de M. Hariri. Ce fut ensuite le tour du dossier de l’environnement lorsque l’affaire des déchets toxiques a été amplifiée. La campagne a été axée par la suite sur l’administration et le problème de la corruption. Aujourd’hui, cette campagne touche la magistrature. L’ensemble de ces institutions sont ainsi visées d’une manière systématique».
Les sources de M. Hariri se sont élevées, d’autre part, contre les fuites concernant les délibérations des membres du Conseil constitutionnel. Et les sources en question de conclure: «La mission du magistrat impose à ce dernier de ne pas divulguer des informations au sujet des délibérations. La magistrature doit être au-dessus de telles considérations afin que la confiance en la Justice ne soit pas ébranlée».
Le secrétariat général de la présidence du Conseil a publié hier un communiqué démentant les accusations lancées par M. Zaher el-Khatib, député du Chouf, concernant les pressiomercredi le bureau certains membres du Conseil constitutionnel par le premier ministre Rafic Hariri.En réponse à la question écrite de M. el-Khatib à ce propos, le secrétariat général de la...