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Actualités - CHRONOLOGIE

Crédits avantageux à un membre du conseil constitutionnel, selon Zaher El-Khatib

Sous la forme d’une question adressée au gouvernement à travers la Chambre, le député Zaher el-Khatib a laissé entendre qu’un membre du Conseil constitutionnel (qu’il n’a pas nommé) a bénéficié de crédits bancaires avantageux et acheté un appartement pour 400 mille dollars à Tallet el-Khayyat.
Les accusations de M. el-Khatib ont été formulées sous forme d’interrogations à l’adresse du chef du gouvernement, M. Rafic Hariri.
«Est-il vrai, a demandé le député, que la Banque de la Méditerranée appartenant au président du Conseil a accordé à un membre du Conseil constitutionnel un crédit, considéré ensuite comme étant une créance douteuse»?
«Est-il vrai que ce même membre a bénéficié d’un prêt de 156 millions de livres auprès de Fransabank sans aucune garantie foncière ou autre. Les retraits du débiteur ont dépassé la valeur du prêt pour atteindre, fin février, 255 millions de livres grâce aux facilités accordées par l’établissement bancaire. Si cela est exact, comment l’expliquez-vous?», a poursuivi M. el-Khatib en s’adressant au premier ministre.
Le député a encore dit: «Est-il vrai que le membre précité du Conseil s’est acheté un appartement à Tallet el-Khayyat pour une valeur de 400 mille dollars? Si cela se révèle exact, nous sommes en droit de nous interroger sur l’origine de cette somme. Si cette transaction a été rendue possible par les prêts obtenus par le juge, nous demandons de quelle manière il remboursera ses créances. Le gouvernement voit-il un inconvénient à ce que le Parquet financier et l’inspection judiciaire se saisissent de cette affaire pour enquêter au sujet de ces informations?».
M. el-Khatib s’est par ailleurs interrogé sur les raisons qui ont poussé l’ancien président du Conseil, M. Wajdi Mallat, à présenter sa démission. «Qui l’a poussé à faire ce geste? Est-ce que sa démission montre que le gouvernement respecte réellement le principe de la séparation des pouvoirs? Est-il vrai que le premier ministre est intervenu dans les affaires internes du Conseil à travers la politique de la carotte et du bâton»? s’est encore demandé le député du Chouf.

Plus de cinquante
remarques

M. el-Khatib a aussi formulé plus de cinquante remarques au sujet de la politique générale du gouvernement, notamment dans les domaines de la répression des libertés publiques et syndicales, de la corruption au sein de l’administration, du report des élections municipales et du projet de prorogation du mandat de la Chambre qui constituent, selon lui, une violation de la Constitution.
Le député a par ailleurs dénoncé «le retard dans la mise en œuvre des dispositions du pacte d’entente nationale, notamment les clauses relatives au retour des déplacés et à l’application de l’article 95 de la Constitution concernant l’abolition du confessionnalisme politique».
«Pourquoi le Conseil économique et social n’a toujours pas été créé et y a-t-il une intention de revenir sur la décision stipulant la création de cet organisme?», s’est interrogé M. el-Khatib.
Le parlementaire a d’autre part accusé le président Hariri de faire preuve «d’individualisme dans l’exercice du pouvoir et de tenter de vider les institutions de leur raison d’être».
Sous la forme d’une question adressée au gouvernement à travers la Chambre, le député Zaher el-Khatib a laissé entendre qu’un membre du Conseil constitutionnel (qu’il n’a pas nommé) a bénéficié de crédits bancaires avantageux et acheté un appartement pour 400 mille dollars à Tallet el-Khayyat.Les accusations de M. el-Khatib ont été formulées sous forme...