Intervenant dans le cadre de sa leçon d’exégèse coranique hebdomadaire, cheikh Fadlallah a souligné que «certains, dans le monde arabe, étaient accrochés à la décision de la Cour israélienne, à tel point qu’ils retenaient leur souffle en attendant de savoir si le tribunal allait provoquer ou pas la chute de Netanyahu».
«Entre-temps, a-t-il poursuivi, ils ont gelé tous leurs plans et se sont même interdits de réfléchir, parce qu’ils ont lié leur avenir à ce qui se passe chez l’ennemi».
«Cela, a estimé le dignitaire, constitue le degré maximum de faiblesse chez les Arabes, dans la mesure où une nation, n’importe quelle nation, ne saurait faire dépendre son sort de décisions prises par d’autres, surtout quand il s’agit d’ennemis».
Selon lui, «certains régimes arabes ont tout fait pour que la génération arabe actuelle soit celle de la faiblesse et de la défaite. Ils attendent la moindre occasion pour sauter chez l’ennemi et traiter avec lui dans la honte et l’humiliation».
«Nous le disons aux peuples arabes et musulmans: Israël est un cancer qui mine la force des Arabes et des musulmans. Il est donc de notre devoir de répondre à l’appel de Dieu», a-t-il conclu.
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