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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le PNL accuse le ministère du travail de partialité confessionnelle et politique

A quelques jours des élections du comité exécutif de la CGTL, le 24 avril prochain, le département des Affaires sociales et du Travail du Parti national libéral a publié hier un communiqué accusant le ministère du Travail d’œuvrer en vue de bouleverser le rapport de forces politico-confessionnel au sein de la Centrale syndicale. Proclamant son appui à la position du directoire actuel de la CGTL, le PNL a notamment accusé le ministère du Travail de faire preuve de «partialité confessionnelle et politique» dans son attitude à l’égard de la Centrale syndicale.
«Près d’une semaine avant les élections à la CGTL, souligne dans ce cadre le communiqué du PNL, le ministre du Travail a rendu publique une note considérant comme membres de la CGTL cinq fédérations ouvrières d’une même coloration politique, dont quatre sont d’une même coloration confessionnelle. Ces cinq fédérations regroupent des syndicats qui avaient été constitués d’un jour à l’autre par l’ancien ministre Abdallah el-Amine. Il existe par contre, actuellement, 14 syndicats effectifs, nullement virtuels, regroupés au sein d’une fédération représentant des milliers d’ouvriers et de travailleurs de la région du Kesrouan. Or depuis plus de trois ans, le ministère du Travail refuse de reconnaître officiellement cette fédération».
Et le communiqué du PNL de poursuivre: «Cette partialité politique et confessionnelle vise, sans détours, à modifier le rapport de forces confessionnel et politique au sein de la CGTL afin de mettre au pas la Centrale syndicale et de la placer sous le contrôle de l’un des pôles de la troïka, voire même sous le contrôle d’une communauté bien déterminée. Cette attitude effrontée risque d’avoir deux conséquences: d’une part, scinder et démembrer la CGTL à un moment où la majorité écrasante des Libanais fait face à des conditions de vie difficiles; et d’autre part, faciliter l’émergence d’une Centrale syndicale inféodée à un leader politique précis et à une communauté bien déterminée».
Dans ce contexte, le PNL a proclamé son appui à la décision prise par le comité exécutif de la CGTL de ne pas reconnaître les cinq fédérations «légalisées» par le ministère du Travail. «Nous appuyons la décision de la CGTL sur ce plan afin d’éviter que n’émergent sur les décombres de la CGTL des centrales syndicales à caractère sectaire, souligne le PNL. A cette occasion, nous appelons tous les pôles d’influence politiques, religieux et nationaux, ainsi que les travailleurs de toutes les communautés à faire face à cette politique visant à saboter la Centrale syndicale qui défend les intérêts des travailleurs dans ces circonstances difficiles».
Et le PNL de conclure: «A plusieurs reprises, nous avons évité, par le passé, de nous laisser entraîner sur la voie d’un tel comportement sectaire. Nous étions en mesure de créer plusieurs syndicats et fédérations, beaucoup plus nombreux que ceux qui ont été formés par Abdallah el-Amine. Mais nous nous sommes abstenus d’adopter un telle attitude afin de préserver l’unité de la Centrale syndicale et de maintenir la CGTL à l’écart des tiraillements politiques et confessionnels».
A quelques jours des élections du comité exécutif de la CGTL, le 24 avril prochain, le département des Affaires sociales et du Travail du Parti national libéral a publié hier un communiqué accusant le ministère du Travail d’œuvrer en vue de bouleverser le rapport de forces politico-confessionnel au sein de la Centrale syndicale. Proclamant son appui à la position du...