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Actualités - REPORTAGE

Nayla Bassili : des hippopotames à gogo ... (photos)

Les goûts et les couleurs ne se discutent pas dit-on. Encore moins lorsqu’il s’agit de collection. Chacun a ses inclinations, ses centres d’intérêt ou son dada. Ainsi, Nayla Bassili est une mordue... d’hippopotames. Une rencontre qui remonte aux années 70. Au cours d’un voyage en Ouganda, elle voit, sur les rives d’un lac, tout un troupeau de mastodontes tout droit sortis de la préhistoire. Fascination immédiate. Depuis, hippopotamus — sous forme de gadget: grandeur et décadence... — prolifère chez elle. Elle en a plus de trois cents qui n’ont cependant rien d’hippopotamesques...
Dans l’appartement de Nayla Bassili, les hippopotames sont en tribus. Ils traînent partout. Dans le vestibule, la salle de séjour, la chambre à coucher, la cuisine...
Ce gracieux animal a donc fait son apparition chez elle au début des années 70. «En Ouganda, dans la région des grands lacs on peut les voir évoluer librement. C’est vraiment un spectacle». Retour de safari, Nayla Bassili montre un tel attrait pour les hippopotames que son mari décide de lui en offrir à chaque occasion. En bijoux, en bibelots ou en gadgets. Plus tard, les amis s’y mettront également. Une artiste-peintre de ses amies lui a offert un tableau façon bande-dessinée sur les hippopotames; une autre lui en a peint sur un cendrier. «Il y a vingt-sept ans, les gadgets n’étaient pas encore très courants. A plus forte raison à l’effigie des hippopotames. Il était donc assez difficile et très stimulant d’en trouver», explique cette collectionneuse pas comme les autres. Elle indique par ailleurs qu’il lui arrive occasionnellement de mettre la main à la pâte et de glaner au cours de ses voyages quelques pièces pour sa collection. Elle n’est pas du genre à courir les boutiques dans l’espoir de dénicher l’hippopotame de ses rêves! Son rituel «hippopotamusien» consiste en une ballade au zoo de Vienne où elle va observer ces «fascinants mammifères», à chacun de ses passages dans cette ville.
Cet animal massif et pas vraiment joli-joli se retrouve donc chez les Bassili en élément décoratif. Certaines pièces sont esthétiques, d’autres sympathiques. Tel ce couple d’amoureux en céramique, ou Mlle Hippopotame en bikini, Bébé-hippo en culotte courte...
Dans l’entrée où Nayla Bassili a rassemblé le gros de ses troupes, où plutôt de ses troupeaux, les miniatures en jade, en albâtre, en cristal ou en lapis-lazuli côtoient les formats moyens en faïence bleue, en argent, en bois, en verre soufflé, en cire, en poterie... Dans la chambre, les hippopotames en peluche se taillent la part du lion! Les étagères sont une véritable jungle où s’entassent pêle-mêle, mugs, boîtes à cacahuètes, cendriers, bougies, porte-savon, bouillottes, tirelires, réveille-matin... Tous en hippos bien entendu.
Côté cuisine, les gants et tabliers de cuisine aux motifs hippopotames disputent la vedette aux bocaux, salières et bouteilles à Ketchup...
Même s’ils font désormais partie de son paysage quotidien, et malgré une certaine lassitude, Nayla Bassili demeure attachée à ses hippopotames. «Je serais très ennuyée de ne pas les avoir autour de moi», dit-elle dans un cri du cœur...

Zéna ZALZAL
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas dit-on. Encore moins lorsqu’il s’agit de collection. Chacun a ses inclinations, ses centres d’intérêt ou son dada. Ainsi, Nayla Bassili est une mordue... d’hippopotames. Une rencontre qui remonte aux années 70. Au cours d’un voyage en Ouganda, elle voit, sur les rives d’un lac, tout un troupeau de mastodontes tout droit...