Selon des responsables des services de renseignements du Pentagone, cités par le «Washington Times», des discussions sur cette vente se sont tenues ces deux derniers mois entre des agents de renseignements iraniens et des vendeurs d’armes russes.
Ces derniers ont proposé de fournir pour 180 millions de dollars aux Iraniens deux systèmes de défense aérienne antimissiles de la série S-300 comprenant 96 missiles SAM-10 ou SAM-12, ainsi qu’un demi-millier de missiles portables Igla, identifiés par des sources de renseignements américaines comme étant des SAM-18, d’une portée d’environ 3.000m.
Les missiles de la série S-300 développés par les Russes ont une portée d’environ 150 km et sont jugés très efficaces contre des avions et des missiles à courte portée.
Les Russes ont également proposé, hors des circuits de l’agence gouvernementale sur les ventes d’armes, de vendre à Téhéran des chars T-72 et des hélicoptères Mi-17.
Selon un ancien responsable de la CIA cité par le journal, les missiles Igla vont permettre au Hezbollah d’augmenter ses capacités d’attaque des avions et hélicoptères israéliens au-dessus de Liban-Sud.
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