«La politique de colonisation (...) et de judéisation de Jérusalem constitue une agression» contre le peuple palestinien, et «menace le processus de paix», a ajouté le leader palestinien qui s’est référé explicitement à la construction par le gouvernement israélien d’une nouvelle colonie juive dans la partie arabe de la Ville sainte.
«Nous tournons en rond dans un cercle vicieux sans parvenir à aucun accord positif» avec les Israéliens, a encore dit M. Arafat qui a déploré que l’Etat juif n’ait «rétrocédé que 2% des territoires» qu’il occupe à l’Autorité palestinienne.
Il a également appelé l’Union européenne à «sauver le processus de paix». L’UE, a estimé le dirigeant palestinien, «peut jouer un rôle dynamique, en remettant le processus de paix sur la bonne voie».
Arafat a également mis l’accent sur la «détérioration de la situation économique» dans les territoires palestiniens. Il a une fois de plus rendu l’Etat hébreu responsable en raison du maintien du bouclage de Gaza et de la Cisjordanie, et de son refus de la construction d’un port à Gaza.
«Comment pouvons-nous parler de paix et de stabilité dans la région quand le processus de paix est ébranlé dans ses fondations? Comment pouvons-nous parler de dialogue et de civilisation quand des mains touchent à Jérusalem»?, s’est interrogé de son côté Amr Moussa, le chef de la diplomatie égyptienne. Le Caire est la première capitale arabe à avoir conclu la paix avec Israël.
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