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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Mise en garde du comité de coordination syndical : la dégradation continue de la situation socio-économique menace l'avenir du pays

Le comité de coordination syndical a tenu hier au siège de la CGTL une réunion sous la présidence de M. Elias Abou-Rizk qui a été consacrée à la conjoncture socio-économique présente. A l’issue de celle-ci, il a fait paraître un communiqué comportant les points suivants:
1. Le comité s’est penché sur la dégradation persistante de la situation socio-économique, en l’absence de toute solution susceptible de freiner la politique suivie par l’autorité qui risque de provoquer, en définitive, des retombées négatives sur le présent et l’avenir du pays.
2. Il estime que la persistance du gaspillage des fonds publics et l’aggravation du volume de la dette publique constituent autant d’indices quant à la possibilité d’une catastrophe sociale qui rejaillirait sur les institutions et les secteurs productifs.
3. Le comité suit attentivement les interventions flagrantes dans les affaires du mouvement syndical et les tentatives de l’autorité en vue d’assujetir les syndicats et de leur imposer des leaders dépendant étroitement d’elle. C’est là, considère-t-il, l’indice d’un plan plus vaste tendant à saper la vie démocratique et à étouffer les libertés publiques. Les données dont dispose le comité dévoilent cette politique qui vise à réquisitionner le mouvement syndical et à exercer une mainmise sur la Confédération générale des travailleurs du Liban (...).
4. Le comité estime que l’Université libanaise est l’établissement qui assure l’enseignement supérieur à l’écrasante majorité des étudiants libanais. Par conséquent, il est nécessaire de la développer, d’arrêter les interventions extérieures dans ses affaires, de respecter son autonomie, de rétablir ses conseils représentatifs et de titulariser ses professeurs à plein temps.
5. S’étant penché sur la situation des salaires et sur la politique financière et sociale suivie par les responsables, le comité a souligné les faits suivants: gel des indemnités du secteur public au niveau qui prévalait à la fin de 1993; majoration du prix de l’essence de 3.000 L.L. depuis 1995 sous le prétexte de couvrir l’échelle des salaires, sans compter la taxation des autres dérivés pétroliers et autres impôts indirects; abstention de l’octroi au secteur public de la cherté de vie pour 1996, etc.
Ceci étant, le comité constate que le projet de loi sur l’échelle des salaires, tel qu’il est proposé, ne donne pas satisfaction à la majorité des secteurs. En effet, ce projet ne prévoit pas le cas des journaliers, ni celui des retraités d’avant-1991, ni celui des ouvriers des offices autonomes et des municipalités. Par conséquent, le comité considère que l’on se trouve devant deux possibilités: soit l’amendement du projet sur l’échelle des salaires en tenant compte des suggestions des différents secteurs, soit alors l’octroi au secteur public de la majoration des 20% qui avait été accordée au secteur privé pour 1996 et l’uniformisation du salaire minimum.
6. Le projet de loi proposé sur l’échelle des salaires occulte le cas des retraités qui ont été déjà privés de l’augmentation des 20%. Pourtant, ceux-ci constituent une vaste couche sociale qui a passé des dizaines d’années au service de la fonction publique et qui s’acquitte des taxes et impôts à l’instar de tous (...).
7. Le comité a fixé la date du 6 mai prochain pour la tenue de la 8e session du congrès syndical général.
Le comité de coordination syndical a tenu hier au siège de la CGTL une réunion sous la présidence de M. Elias Abou-Rizk qui a été consacrée à la conjoncture socio-économique présente. A l’issue de celle-ci, il a fait paraître un communiqué comportant les points suivants:1. Le comité s’est penché sur la dégradation persistante de la situation socio-économique, en...